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Qui se souvient de L'OAS à Mostaganem !
ALORS QUE NOS ELUS D'AUJOURD'HUI FRATERNISENT AVEC L'ASSASSIN D'HIER
Publié dans Réflexion le 18 - 03 - 2012

L'histoire officielle écrite par les historiens Français accorde que peu d'importance sur ce qu'a subit le peuple Algérien sous le joug Français et la mémoire des gouvernants n'écoute que les voix qui reprennent l'abrutissante litanie de sa propre sacralisation.
Cependant, ils oublient que les algériens possèdent la voix la plus puissante, après avoir été condamnés au silence depuis plus d'un siècle de colonisation inhumaine, et qui exploite la mémoire des crimes commis au profit des cérémonies d'auto-éloges. Et ce qui est dommage c'est que nos médias et nos écoles n'aident pas, à reconstituer l'historique et la mémoire c'est le moins que l'on puisse dire, la notre bien sur. Les pieds noirs n'admettent d'autres racines que celles nécessaires à l'absolution de leurs crimes, afin que les infamies commises au nom de l'émancipation, se métamorphosent en exploits. Pour les pieds noirs qui reviennent à pas feutrés, veulent briser la mémoire et la jeté dans l'oubli, mais il n'y a pas d'histoire muette pour l'algérien puisque l'on ne peut ni la briser, ni la tromper, elle refusera toujours de se plier aux autres et même si le temps est passé car il n'y a pas de mémoire perdue puisqu'elle est le symbole le plus révélateur de la dignité nationale, et que l'emblème de ce pays rénové n'est autre que celui qui a baigné dans le sang de nos martyrs. Sommes-nous réduits à vivre en état de mensonge perpétuel au nom de l'ordre démocratique et de la liberté, des droits de l'homme, pour que ces crimes soient dévoilés au grand jour, car il faut sans cesse se les remémorer contrairement à d'autres qui ont oublié ce que les pieds noirs ont fait en Algérie et à Mostaganem pour les voir de retour, et accueillis comme des héros, on appelle cela l'impunité récompensée ? Pour ces gens, la mémoire est dans l'air et la nostalgie, des Bachagas Boualem et des Caids refait surface ces dernières années préférant se raccrocher au passé qu'ils inventent au présent pour nous défier dans notre ville sans aucune mesure. Il est clair que l'avenir fait peur et la mémoire collective se trouve biaisée par l'oubli des souvenirs négatifs et des crimes, avec la tendance à garder une image positive pour certains du passé de ces gens qui ont tué et assassiné des Mostaganémois. Oublier pour continuer, facilite on le sait les rapports et éloigne la responsabilité, voire la culpabilité en tentant de dire : « Les massacres ont été perpétrés par les autres, nous, nous étions du bon côté ». Il n'y a pas de bons ou mauvais pieds noirs, du fait qu'ils étaient de l'autre côté de la barrière. Cette amnésie collective se constate à travers les salamalecs et les embrassades avec les tueurs d'hier devenus les amis et copains d'aujourd'hui, en acceptant de les accueillir même chez soi, mais ne mettons pas tout le monde dans le même panier
ON FRATERNISE AVEC L'ASSASSIN D'HIER
On essaie même de trouver des excuses et donner aux autres, une autre version du conflit, dont l'aveu est délicat, plus encore quand il s'agit de crimes et d'assassinats perpétrés contre des algériens. Ce révisionnisme est souvent dénoncé comme mettant du sel sur la plaie et entravant la réconciliation des peuples, selon certains nostalgiques d'hier pris en flagrant délit de fraternisation avec l'assassin d'hier. Quelques noms suffisent à nous rappeler la peur et le désarroi des mostaganémois à partir de 1961 et surtout durant la période entre le 19 mars et le mois de juillet 1962. Gérard Joly, Betous surnommé « Poulet » et sa femme Marlène, Pascal propriétaire du Bar Madrid « Beymouth », Fuster qui a tiré sur Hadjba et Othmane Kadri, Patcheko, Manogile, Raynald, Yvan Delrey, Maubant professeur de Gymnastique au CEG « CEM» Jules ferry et joueur dans l'ISM, Artéro, Siko, Piko et d'autres tous impliqués dans les assassinats et les sabotages semant la terreur, avec Ganzer qui était à la tête de l'organisation criminelle et pour échapper à leurs châtiments ils ont du embarquer des ports d'Oran et Skikda en 1962. D'autres pieds noirs, sont responsables de plusieurs morts et plusieurs attentats au plastique contre des villas, des magasins et des salons de coiffure. L'assassinat, d'Ahmed Belahroussi et de ses trois jeunes compagnons mitraillés froidement à la fleur de l'âge, aux HLM en avril 1962, la mort de l'ex joueur Goubi exécuté, pour ne citer que ceux là. Je ne sais si les mostaganémois se rappellent cette période ou il a fallu qu'ils aillent se refugier à Tijditt pour échapper aux pieds noirs qui étaient décidés à semer la désolation. Seraient-ils devenus amnésiques ? Aujourd'hui on leur ouvre les bras et on se plie en quatre pour les recevoir et pour les inviter chez soi, on leur déplie même le tapis rouge. Il est clair que certains Mostaganémois font preuve d'une funeste inclination au reniement de soi dans ces conditions pourquoi pas s'excuser tant qu'on y est. Certains, qui reçoivent les tueurs d'hier, voudraient que l'on oublie pour regarder tous vers l'avenir. Quel Avenir ? Avec une France, qui ne cesse de faire l'éloge de la colonisation positive et qui glorifie des criminels et ne s'empêche de tenir rigueur à l'algérien, le considérant comme un moins que rien. Il faut rappeler à ces nostalgiques de la mère patrie Française et qui sont restés sur cette terre algérienne, que les pieds noirs n'étaient pas venus s'installer dans un pays souverain, et y vivre dans le respect des algériens, mais étaient venus en colonisateurs, qu'ils ont asservis tout un peuple pour le piller de ses terres, de ses richesses et de ses ressources qu'ils envoyaient à la métropole.
AURAIT-ON OUBLIE LE PASSE CRIMINEL DE CES PIEDS NOIRS
D'ailleurs, ils ne se sont jamais considérés comme des algériens et ils le disent toujours, ils voulaient que l'Algérie devienne une partie annexée de la France et se penser supérieurs aux autres. Les fascistes pieds noirs de l'OAS, ici à Mostaganem avaient décrété la politique de la terre brulée et mener un véritable chaos dans les deux dernières années de la colonisation, ils ont impunément assassiné tout ce qui était arabe dans le but de saboter le projet d'autodétermination. L'Algérien aurait-il oublié, que durant les 132 ans de colonisation, un génocide culturel français en Algérie a bien été commis, et que des millions de morts algériens sont imputables à l'état de colonisation et de ségrégation qui a régné depuis 1830. L'on tente aujourd'hui d'effacer jusqu'à la mémoire et les crimes en côtoyant ainsi l'amnésie, de certains qui ont oublié le passé criminel de ces pieds noirs, qui veulent revenir par l'autre porte, comme si de rien n'était, tout en étant hors du champ et de toute considération pour qu'ils puissent plaire à cette France, qui n'a même pas eu la décence de demander pardon, mais ça c'est une autre histoire. Cependant, lorsque l'on voit que certains pieds noirs reviennent et que ces derniers sont accueillis comme des héros, on a tendance à se demander, si ces gens qui les accueillent ne seraient pas les héritiers de ceux qui ont dit non à l'indépendance en 1962 et qui ont la nostalgie de leur mère patrie la France? Car lors du référendum de 1962 pour l'indépendance, il ne faut pas oublier qu'il y a eu des électeurs qui avaient voté contre. Ce qui fait que la mémoire vide ne se souvient pas et ne reconnaît pas la vérité et permet aux assassins de jouir de l'impunité, et trouve des alibis à leurs discours qui déguise la vérité avec une admirable sincérité, acceptée par ces autres qui ne savent pas ce qu'est la dignité, après plus de cinquante années d'indépendance.


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