Dans nos éditions passées, « Réflexion » a tiré la sonnette d'alarme après des constatations faites sur le terrain à la cité « Zaâroura » où les services concernés ont relevé des carences et des menaces de ruine ciblant les habitations construites dans le cadre du plan de Constantine datant de 1958, tout en rappelant qu'une commission a été désignée pour le suivi du dossier du R.H.P (Résorption de l'habitat précaire), cependant rien n'a filtré sur ce sujet et plusieurs citoyens n'ont pas caché leur inquiétude car au moindre changement climatique, c'est un climat de psychose qui s'installe tout en rappelant que les fissures des murs gagnent de l'épaisseur, certains toits se fracturent, et les ruissellements d'eau font des dégâts aux ménages, et l'on nous signale quelques effondrements au niveau de la dite cité. Le dernier a eu lieu ce jeudi 12 avril 2012 aux environs de 19h50' où un mur s'est totalement effondré et bienheureusement aucun dégât humain n'a été signalé hormis la panique qui a sévi au domicile de M.Meftah Khaled, père de 8 enfants et lequel s'est retrouvé sans cuisine, et sitôt informés les services de la protection civile se sont déplacés au domicile de M.Meftah Khaled et ont dressé un P.V de constatations et actuellement la victime vit le calvaire car exposée aux intempéries et au froid et cela en dépit de plusieurs correspondances adressées aux autorités et dont l'objet était le signalement des menaces d'effondrement de ces habitations vétustes. Pour rappel, M.Meftah Khaled était l'ex-président du comité du quartier de « Zaâroura » et est actuellement président de l'association « Raja » pour l'aide et la protection de l'enfance abandonnée, et sa maison était au service des démunis et des S.D.F.
