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Oran El Bahia dites-vous.
Publié dans Réflexion le 12 - 10 - 2009

Oran tourne le dos à la mer, mais cette fois par pudeur, pour ne pas
avoir à rougir et perdre la face dans le monde où le paraitre est
aussi important que l'être.
Oran ville citadine vouée au meilleur parti, se retrouve confrontée à
son image que le temps a fini par ternir par nos incessantes
entreprises de l'ensauver pour l'adopter à une configuration de
rechute non pas en terme d'évolution mais de retour sur soi dans un
mouvement de vouloir imbriquer des conceptions de vie différentes sans
ménagement pour n'en faire que de vulgaires conglomérats ou la joie de
vivre est réduite à sa portion con-grue assurant manifestement sa
grande contribution dans la satisfaction de l'instinct grégaire dont
la connotions ne dépasse visiblement pas le caractère apparent
réductible à sa dimension physique.
Il est vrai qu'Oran se retrouve convoitée par d'incessant nouveaux
postulants qui, tout en l'encombrant, lui procurent force et vitalité
sources de ténacité avec laquelle elle affronte le temps et se
régénère donnant la répli-que aux éphémères changements répétitifs,
qui transforment à coup sûr, l'accessoire tout en altérant
inéluctablement l'essentiel. Le changement est une dimension de notre
histoire, inhérente à ses péripéties et révélateur de vie,
d'authentique vie qui dévoile haine et amour, joie et peine, espoir et
désespoir un ensemble de sentiments et de comportements qui, en
convergeant, réalise les buts des uns et des autres, en exhumant sans
coup, férir des aspects du lieu et l'époque, tellement présents qu'ils
paraissent invisibles et qui déterminent la norme et les limites des
seuils d'acceptation.
Oran ville millénaire où l'histoire s'est encombrée des exigences de
la géographie ponctuées d'incessantes cupidités de brigands couronnés
et pervers mercantiles, s'est superbement illustrée à travers les âges
par la con-stance du refus des tentatives soumission et l'affirmation
sans préambule de la primauté du combat libérateur, source d'épopées
que la mémoire collective, jalousement, colporte pour nous
confectionner les meilleurs contes qui en fait, ne sont que des
réalités, qui tellement héroïques, paraissent romancées donnant
paradoxalement au vécu, les attributs de l'imaginaire. Oran ville de
fête où les lumières ne départagent plus le temps donnant à la
continuité non pas la morosité mais la crainte de l'extinction et du
réveil brusque qui confronte l'homme à lui-même. El Bahia, que le rai
incruste s'est vue jadis adulée par les chantres de la beauté qui
l'avaient marquée depuis les temps anciens. Destination de rêve que ni
les dépliants et encore moins les promesses de réclame ne peuvent
contenir défie l'imprudence des hommes et recèle les trésors dont
l'importance n'a d'égale que la mag-nificence qui prend forme dans la
spécificité du quotidien de l'Oranais parsemé de pratiques englobant
profond et le superficiel dans une symbiose réfléchie. Oran ville
moderne, que les voyageurs aux temps de pérégrinations, s'accordent à
le lui accorder, ancrée dans ses racines et ouvrant ses bras à la
méditerranée, elle permet à la vie individuelle et collective d'être
une vie non pas emprunte ni subie, mais une vie où l'authentique
adopte le nouveau, le débarrasse de l'allergisant pour mieux
l'assimiler dans un terrain de confrontation onctueux où les
constances du bon goût identitaire rivalisent avec les intrus réels ou
présumés inhérents aux choix artificiels en vogue, une sorte de phobie
du malaise esthétique ou de la perte des repères sécurisants repères
que l'érosion insidieuse et rampante non pas du modernisme mais du
déclin de l'héritage menace. En observateur averti elle accepte le
renouveau et anoblit le passé qui fragilise, l'indispose donnant aux
comportements d'engeances et aux inepties des forbans en quête de
grappiller, un hypothétique plaisir interdit toute la dimension de la
tragédie. Une sérénité sacrifiée par l'insolence indocile du mimétisme
sauvage de la vilenie d'ici et d'ailleurs. Des squares squattés par
des sans gêne dont l'incarnation à l'atteinte à la pudeur publique,
agressant sans distinction et en continu. Des commerces sauvages en
profusion donnent à l'impression de l'arnaque toute son acuité, une
insécurité structurante et normative qui n'offusque personne mais
menace tout le monde des rues dont seuls trottoirs déterminent
l'existence, des décharges publiques, quasi individuelles nous
gratifient très fréquemment de visions futuristes du domaine de
l'apocalyptique et pourtant…, Oran mérite de ses enfants de ceux
qu'elle adoptés et qui sont ses enfants, mieux et sûrement plus que
sporadiques festival et semaines économiques ou les exposition de
joie, signes de fierté et d'appartenance à l'occasion du défoulement
collective, mais une prise en charge effective de ses fléaux que tout
un chacun sans exclusivité aucune et surtout sans opportunisme doit
assumer tout en lui conservant son cachet de ville phare et fétiche.


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