La chute du prix du baril d'environ un tiers depuis le début de l'été pose de gros problèmes budgétaires pour les pays producteurs. L'Algérie est l'un de ces pays producteurs qui ont des prix d'équilibre budgétaire bien supérieurs aux prix actuels du pétrole, prévient Mohamed Laksaci, le gouverneur de la Banque d'Algérie dans son dernier rapport présenté devant l'APN. La baisse des cours du pétrole risque d'impacter directement et fortement l'économie de l'Algérie, c'est la prédiction du gouverneur de la Banque d'Algérie, qui semble très alarmé par la baisse du pétrole qui pourra affecter le budget de l'Etat avec un "déficit des recettes pétrolières. En présentant un rapport sur les tendances financières et économiques du pays devant les membres de l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Mohamed Laksaci, le gouverneur de la Banque d'Algérie, a mis en garde contre les effets de la persistance de la baisse des cours du pétrole sur la capacité financière de l'Algérie à résister aux chocs sur la balance des paiements extérieurs, a rapporté l'APS.« Les réserves de change actuelles permettent à l'Algérie de faire face aux chocs sur la balance des paiements extérieurs à court terme, mais cette capacité à résister aux chocs se dissipera vite si les cours du pétrole restaient à des niveaux bas pendant longtemps », a précisé M. Leksaci. La balance des paiements globale a dégagé un déficit de 1,32 milliard de dollars au premier semestre de 2014 contre un excédent de 0,88 milliard de dollars à la même période de 2013. Les réserves officielles de change se sont contractées à 193,269 milliards de dollars à fin juin 2014 après une progression à 194 milliards de dollars à fin 2013, a ajouté la même source.
