Le tribunal criminel d'Oran a infligé avant-hier une peine d'emprisonnement à dix ans ferme à l'encontre de l'inculpé le dénommé (B.J) ce dernier ayant été poursuivi pour coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner. Quant au représentant du ministère public a requis une peine de 20 ans de prison ferme. Cette affaire qui vient de rebondir pour qu'elle soit tranchée définitivement par le tribunal criminel. Les faits remontent à la date du 5 septembre 2007 dans la localité de Boutlelis, lequel l'inculpé a du se rendre aux services de sécurité, en avouant le forfait qu'il venait de commettre. Aussitôt une enquête judiciaire a été ouverte mettant en cause le principal inculpé qui a agressé la victime en lui portant plusieurs coups de poignard ensanglantant ainsi son corps. La victime, suite à ses blessures, elle fut rapidement évacuée vers les services des urgences dans un état désespérant ou elle sera plongée pendant 26 jours dans un profond coma, pour rendre enfin de compte son dernier soupir. Au cours de l'audience, d'avant-hier, l'inculpé a reconnu les faits, ceux d'avoir agressé à l'arme blanche la victime, cependant ce dernier a nié son intention de vouloir assassiner la victime, même en ayant utilisé un couteau pour lui asséner juste un coup au visage en guise de vengeance. L'inculpé au cours de la même audience a déclaré que son désir de vengeance est très vétuste remonte à très longtemps, à l'année 1983, ou la victime l'avait à cette époque agressé sexuellement, ce qui l'avait marqué psychologiquement et inoculé en lui ce sentiment de représailles qui sommeillait en lui depuis fort longtemps et qui attendait que le moment fatidique pour se matérialiser. Lors de sa déclaration devant le président du tribunal, l'inculpé a raconté qu'il n'avait aucune intention sérieuse de faire ôter la vie à la victime, mais seulement il voulait te terroriser. Le représentant du ministère public prés le tribunal criminel a déclaré dans son réquisitoire que cet assassinat repose sur le crime de coups et blessures volontaires et en aucune manière l'inculpé ne peut le nier. Ce magistrat a évoqué aussi le rapport médical qui confirme des coups de poignards sévèrement mortels portés à la victime, acte difficilement justifiable. Quant à l'intervention de la défense, cette dernière a demandé des circonstances atténuantes envers son mandant, et d'autre part la requalification du délit de crime volontaire à coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort sans l'intention de la donner. La défense a également axé sa plaidoirie sur le caractère psychologique et psychique défaillant de son mandant, comme prouvé par le rapport médical psychiatrique, et certainement due à une affaire choquante très ancienne influente sur le tempérament de la victime ayant fécondé l'idée de vengeance. Après délibération, la peine prononcée par le tribunal criminel était de 10 ans fermes.