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BOUTEFLIKA S'ENGAGE SUR LE FRONT DE LA CORRUPTION : Pour une lutte implacable contre les ripoux
Publié dans Réflexion le 02 - 01 - 2010

Il est vrai que l'Algérie a connu une déstabilisation durant la décennie noire, l'autorité de l'état étant totalement absente, certains n'hésitaient pas à remplir leurs poches en s'adonnant à la magouille et à la corruption.
Un officiel algérien l'avait déclaré en 1996 « l'Algérie payait le ciment presque sept fois plus que son prix réel », sans qu'il n'y ait d'enquête, d'autres voulaient même s'offrir le château du Roi Farouk d'Egypte avec des propositions alléchantes allant jusqu'à 20 millions de dollars.
Désormais, une lutte implacable, sera menée contre le fléau de la corruption, ce que nous a révélé une source digne de foi. Le président lui-même tient au suivi personnellement de ce combat contre ce mal qui a gangrené la société du plus petit au très haut responsable. Une lutte dit-on sans distinction. Déjà le bilan des dossiers instruits par les services de sécurité en ce sens, commence à s'alourdir. De très hauts fonctionnaires de l'Etat sont impliqués dans ce que le chef de l'état a appelé ‘'Tchipa'', une maladie qui ne peut être éradiquée que par l'antidote judiciaire avec l'extrême rigueur des magistrats et bien sûr la participation du citoyen, son devoir est de dénoncer toute forme de corruption. Pour mener à bien cette lutte, qui représente un défi, aux groupes mafieux qui, sous la couverture de leurs postes de responsabilité ont amassé des fortunes considérables, se croyant intouchables, à l'abri de tout soupçon faisant fi de ce que racontent les citoyens sur eux, ils sont heureusement connus et vivent parmi nous, notre devoir aujourd'hui est de les dénoncer. Aucun citoyen ne dira le contraire, pour accéder à n'importe qu'elle « chose » il faut glisser les billets, plus rien n'est gratuit, sinon vous perdrez même votre citoyenneté.
Déjà dans le même contexte extrêmement tumultueux qu'a traversé l'Algérie pendant la décennie rouge, les affaires judiciaires avaient emprunté parfois des chemins douteux, et la corruption en cette période a commencé à prendre de l'ampleur. Il y avait des ripoux partout ! Chacun a pu remarquer qu'aucun grand ripou n'est tombé dans les maillons du filet de la justice. Le chef du gouvernement Mr Ahmed Ouyahia a évoqué les mesures prises pour protéger les terres agricoles des griffes de cette maffia « Nous assumerons, a-t-il dit, la responsabilité de l'application de la loi pour faire valoir sa suprématie sur le pouvoir des intérêts et des lobbies ». Ces lobbies où nichent les grappes de ripoux ! On les trouve partout. Mais on continue à accaparer les terres agricoles pour les consacrer au béton.
Durant cette période, il y a eu d'autres situations où l'on se serait attendu à l'ouverture d'instruction judiciaire ou tout au moins, à une réaction des pouvoirs publics. Ainsi, début du mois d'avril 1996 le ministre de la restructuration, révélait à la presse : « que l'Algérie achète de l'étranger deux millions de tonnes de ciment pour le prix équivalent à sept millions de tonnes ! Cette gravissime déclaration n'a suscité aucune réaction officielle à cette époque, ni mise au point, ni explication, ni ouverture d'une enquête judiciaire. Donc de deux choses l'une : ou bien le ministre versait dans l'irresponsabilité ou bien on n'a pas voulu le poursuivre pour d'obscures raisons.
Le même mois d'avril également, le président du parti pour le renouveau algérien « PRA » a déclaré à un journal qu'il a ‘'personnellement eu connaissance de l'existence dans un cabinet de ministre de hauts fonctionnaires travaillant secrètement, et par des artifices multiples pour des firmes étrangères ‘' Dans ce cas également, il n y a pas eu, aucune réaction des institutions concernées, comme s'il s'agissait de propos anodins colportés par le dernier quidam du coin.
Le combat contre ce fléau va sûrement prendre du temps, mais c'est le seul combat qui peut assainir la société algérienne de cette gangrène. Sommes-nous tombés si bas ? Tout donne l'impression que nous donnons plus d'importance à notre image d'une Algérie qui s'est montrée hier digne d'une révolution contre tous les fléaux et les maux sociaux ou parfois on est tenté de croire que certains essaient par des moyens détournés de ternir l'image de l'Algérie qui aspire à la modernité.
La décennie 90, tournant décisif dans ce pillage institutionnalisé, a vu naître une nouvelle race de rapaces qui ont humilié le citoyen et un terrorisme parfaitement orchestré par les groupes mafieux qui devait ouvrir la voie à une dilapidation ouverte des deniers et biens publics. Cette décennie rouge n'a finalement servie que de prétextes aux espions et à une gent d'opportunistes pour s'enrichir en détournant ou en mettant à leur profit des milliards et des milliards, profitant de leur position, ils se sont bien sucrés.
Le désarroi du pauvre algérien, « Hogra », les mercantilistes et les parvenus en tous genres, ont créé un climat de déliquescence à tel point que le citoyen s'est vu obligé de se jeter dans les bras du premier venu. Dans certains pays, il existe des procès pour « responsabilité politique ». Beaucoup de ripoux, sont passibles à des peines e prison pour tous les forfaits commis, contrairement à cela, ces horribles maffieux se la coulent douce !
La corruption a ses lettres de noblesse et son aristocratie, elle a été tolérée, sinon tacitement approuvée, par des responsables, même s'ils sont innocents, ils entendent très bien comme tous les citoyens de ce pays que la corruption est partout, elle a touché tous les corps. A l'exemple de ce qui se propageait dans « radio trottoir », au sujet par exemple des retraits de permis de conduire, ou en ce qui concerne les interventions chirurgicales au sein des institutions publiques, ou à l'intérieur du port lors des déclarations de produits importés jusqu'au dossier de l'autoroute Est-Ouest, et celui du précèdent président de l'APN et les 3000 milliards. L'information relative à l'achat du palais du Roi Farouk d'Egypte au Caire acquis par un sujet algérien contre la somme de 20 million de dollars !! Aux étrangers « investisseurs » qui avaient corrompu certains responsables algériens pour leur faciliter l'acquisition des usines et liquider les travailleurs algériens. Même le petit prêt bancaire au profit des pauvres, n'est pas facile à le dénicher sans « tousser ». Des informations qui nous parviennent sans qu'elles soient démenties, par les autorités, placent d'abord le journaliste et ensuite le citoyen dans la tourmente. Des milliards qui s'envolent alors que ce citoyen ne sait même pas comment remplir son couffin ou boucler sa fin du mois !?
Le président Bouteflika est confronté à deux maux sociaux, un fléau très grave : La corruption et les prêts à coup de milliards sans contrepartie, ni de garantie. Cette fois-ci le Président est forcé de procéder à un coup de balai, on voit aujourd'hui les limites de son effort. Mais pour arriver à bout, il faut créer une commission indépendante contre la corruption, qui doit recueillir les plaintes et surtout les rapports des journalistes qui sont publiés dans les journaux et ceux qui ne le sont pas…!
Encore une fois, toutes les forces vives du pays doivent se mobiliser derrière le président pour mener à bien cette lutte contre les ripoux. Ces corrumpus qui sont derrière tous les malheurs du peuple. Espérons que les nouvelles brigades des incorruptibles auront le dessus sur les « super-puissants ripoux.


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