La magnifique et jolie plage de Sidi Mansour, relevant du territoire de la commune de Fornaka reste très prisée. Des centaines de familles y affluent venant de toutes les localités de Mostaganem, d'Oran, d'Ain Temounchent, de Mascara, de Relizane, de Chlef, de Tiaret et même de la lointaine Saida, nous a signalé le chef de poste de la protection civile, nous affirmant que lors des week-ends , le nombre d'estivants tend à s'élever pour avoisiner les 50.000 personnes. En cette dernière fin de semaine, le chiffre a frôlé les 80.000 vacanciers, avec la venue de 50 bus de transport de voyageurs provenant des wilayas limitrophes, avec 10.000 véhicules garés dans le parking géré par un privé et les lieux avoisinants. Malheureusement, en dépit de tous les efforts de l'A.P.C pour accueillir les estivants dans les meilleures conditions possibles, l'insalubrité pose toujours problème, les sachets en plastique, les bouteilles et autres saletés font désormais partie du décor, malgré la présence d'un chantier de » Blanche Algérie » se contentant juste de faire un tour sur la plage. Les estivants se sont plaints surtout de l'absence de sanitaires, souvent fermés et du manque d'hygiène. Un vacancier d'Oran, M.B.B déclare : «Nous venons ici juste pour nous baigner, les plages d'Oran restent bondées de monde matin et soir. A l'exception de la plage, il n'y a absolument rien sauf ces points de vente de produits alimentaires fort douteux. Nous payons pour le parking et pour la table ! Le lieu demeure très mal aménagé, c'est sale, saturé. Sincèrement, nous sommes juste attirés ici pour la sécurité et la baignade ». Un jeune émigré, M.H.N, médecin de son état, soulève avec regret le manque d'entretien et de commodités, il se désole en affirmant : «La majorité des plages autorisées à la baignade ne disposent pas de sanitaires, voire du manque d'eau dans les robinets. Il n'existe point de vestiaires et de douches. C'est malheureux, nous disposons d'un immense potentiel touristique mais il reste mal exploité et géré dans une totale anarchie».