Les plages de Palm Beach et Sidi Fredj sont très prisées. « Des familles viennent de Médéa, Djelfa, Aïn Defla, Blida, M'sila et Bouira », signale le chef du poste de la plage de Sidi Fredj. On trouve mêmême des étranger sur ces deux plages. Plus de 30.000 estivants sont enregistrés durant le week-end. Ce ne sont pas moins de 70 bus de transport de voyageurs et 20.000 véhicules garés dans le parking géré par la wilaya d'Alger. Le stationnement est à 80 DA pour les véhicules légers et 240 DA pour les poids lourds. Par ailleurs, et en dépit des efforts de la wilaya d'accueillir les estivants « dans les meilleures conditions », l'insalubrité pose toujours problème. Sachets en plastique et autres saletés font désormais partie du décor. Les estivants se sont plaints de l'absence de sanitaires et du manque d'hygiène. « On vient ici juste pour se baigner. A l'exception de la plage, il n'y a absolument rien. On paie 80 DA pour le parking et 100 DA pour la table, ce n'est pas gratuit ! Le lieu n'est pas aménagé, c'est sale, saturé. Sincèrement, je viens ici juste pour la sécurité », témoigne un père de famille venu de Blida. Ali, émigré, médecin de son état, soulève avec regret le manque d'entretien et de commodités. « La majorité des plages autorisées à la baignade de la capitale ne disposent pas de sanitaires, voire d'eau dans les robinets. Pas de vestiaires non plus. On a un immense potentiel touristique mais la situation est marquée par anarchie ».