Sans salaire depuis plus de 24 mois, les 200 travailleurs de l'entreprise de céramique ex SNIC ont obtenu gain de cause suite à une décision de justice pour les rétablir dans leurs droits Le tribunal de Mila a tranché à travers ses audiences itératives en faveur des 200 employés sans salaire depuis plus de deux ans ayant exercé à l'usine de porcelaine ex SNIC. Ce procès est intervenu suite à une plainte qui a été déposée par l'ensemble des travailleurs à l'encontre du partenaire social en l'occurrence un portugais qui n'a pas tenu à ses promesses envers ses employés dont des dizaines ont été licenciés sans pouvoir bénéficier de leurs droits. Le verdict émis par le tribunal de Mila concoure à dédommager individuellement tous les travailleurs de leurs droits en matière de salaires arriérés et notamment primes en plus d'une amende d'un million de centimes en récompense du dommage moral pour chacun des employés. Quant au partenaire portugais, ce dernier a boycotté toutes les séances du procès lequel le tribunal lui a notifié une copie du jugement. Selon la source malgré le verdict rendu, l'opérateur étranger maintien toujours son mutisme face à des dizaines de travailleurs qui attendent d'être mis dans leurs droits après la décision de la justice. Pour rappel, l'usine de porcelaine »Sofam » est toujours à l'arrêt, en l'absence de son propriétaire qui n'a manifesté aucune inquiétude face à la situation précaire des 200 travailleurs. Quant au directeur qui gère l'entreprise se contente à chaque fois d'annoncer aux travailleurs et à la section syndicale que l'opérateur portugais avait annoncé par téléphone son arrivée dans les prochains jours tout en imputant les causes tantôt aux grèves de la compagnie aérienne , tantôt à d'autres considérations pour gagner du temps et faire encore morfondre 200 travailleurs qui crie leurs désarroi. Beaucoup de suspens plane aujourd'hui face à une situation anarchique de faillite de cette entreprise qui demeure sans gouvernail.