L'extravagant Rachid Nekkaz a été pris en flagrant délit de «censure» à Médéa. Au sortir d'un conclave raté de quelques candidats à la présidentielle au domicile de l'ancien député Tahar Missoum, dit «Spécifique», l'influenceur sur les réseaux sociaux qui sillonne le pays depuis des mois pour dénoncer le régime en place a interrompu, d'une manière subtile et rusée, le chroniqueur d'Al-Magharibiya, Ghani Mehdi, qui dénonçait une manipulation. Au moment où ce dernier entamait sa déclaration, Rachid Nekkaz a fait irruption de façon brutale pour prier l'orateur de se taire. «Excusez-moi ! Juste une minute !» s'est écrié un Rachid Nekkaz paniqué. Et de susurrer dans l'oreille de Ghani Mehdi : «Il y a une chose que j'ai oublié de te dire», en répétant à l'endroit des journalistes incrédules : «Excusez-moi ! Juste une minute !», histoire de détourner leur attention de sa manœuvre qui trahit un désaccord profond entre les candidats qui devaient se réunir chez Tahar Missoum.