Le premier ministre Abdelaziz Djerad a déclaré dimanche 25 octobre que le projet d'amendement à la constitution consacre «le réconciliation de l'Algérie avec elle-même et son histoire et le retour de notre pays sur la bonne voie après les déviations qu'il a connues dans le passé notamment lors des dernières années de la bande (3issaba)». En effet, à deux jours de la clôture de la campagne électorale, mardi à minuit, les ténors entrent en scène pour peser de tout leur poids et convaincre les citoyens à se rendre aux urnes le 1er novembre pour plébiscite le projet de révision de la constitution. C'est, en substance, le sens du message délivré dimanche par Abdelaziz Djerad dans son discours, diffusé par la télévision publique et dans lequel il a expliqué que « la constitution, dans se version soumise au référendum, vise à épargner à l'Algérie le spectre de la Fitna(discorde), la violence, l'extrêmise et toutes autres formes de discours porteurs de la haine, de la discrimination, de la division et cela en inscrivant dans le marbre le valeurs du dialogue et de la tolérance » Poursuivant son plaidoyer en faveur du projet de révision, Djerad ajoute que le texte « permettra à l'Algérie de se réconcilier avec elle-même, avec son histoire, son identité, ses filles, ses enfants, elle vise aussi à redonner de la considération à notre pays, de le remettre sur de bons rails, après des années de dérives qui ont failli venir à bout de l'Etat et de ses instituions » Le Premier ministre insiste également dans son intervention sur la « préservation du caractère social de l'Etat algérien , en vertu de la Déclaration du 1er novembre, afin de lutter contre les inégalités sociales, les disparités régionale en terme de développement et la promotion d'une économie durable » « La société civile trouvera également toute sa place dans la nouvelle constitution pour participer à la gestion des affaires de la nation, dans le cadre de la démocratie participative, souligne le Premier ministre pour qui l'enjeu étant, finalement, de donner un contenu concret à la nouvelle Algérie incarnée par le président Tebboune.