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El Quods: En attendant le retour de Salah Eddine
Publié dans Réflexion le 10 - 07 - 2010

Jérusalem depuis sa création a été le théâtre de conflits inter religieux et confessionnels, déchirée entre les entités, pour se raconter, tout au long du temps et les millénaires d'histoires qu'elle aura engendré dans ses éphémérides, par la mémoire qui ne peut se substituer à ces lieux saints, devenue la proie de prédateurs volontaires, qu'elle n'aura certainement pas choisie ou souhaitée.
Depuis des siècles d'existences elle aura transcendé les époques, pour devenir une source d'affliction religieuse descendante du monolithisme, que réunit trois religions et trois peuples qui plaident tous la primauté de cette ville, depuis dans la violence passée et présente, que l'entité juive dénature pour se croire comme étant le peuple élu et que cette terre est sienne prêchant la violence et l'intolérance absolue alors que seul son indéterminisme pourrait lui redonner sa vivacité et sa cohésion, cependant elle sera toujours accablée, par les dogmes et l'intolérance des hommes, dans la revendication guerrière, cumulant les drames dans leurs successions et que des hommes dénaturent historiquement, allant jusqu'à oublier les enseignements de Dieu, que l'histoire aura confronté dans son message divin.. El Aqsa tout comme la Palestine raconte l'histoire des hommes marqués par la haine, le fanatisme, dans l'indignation et la perversité inqualifiables subissant le sionisme aveugle qui n'a aucune morale, pour sentir les murailles de cette vieille ville trembler, dans le murmure de ses fondations et sous le poids de l'âge. Cependant elle continue à défier le temps qui n'a eu aucune prise sur elle de par ses vestiges témoins de chaque époque et de chaque trace dans sa descendance royale, marquée se dévoilant toujours un peu plus à la face d'un monde en plus pire. Se pourrait il que les hommes aient perdus tout sens et tout respect à cette vieille ville, à son histoire et ce depuis sa création, dans un rejet de la cohabitation entre tous les tenants du livre divin. Ville guerrière et triomphatrice sur les siècles, toujours debout à même ses entrailles, malgré ses blessures et ses souffrances laissées par des hommes profanateurs, pour avoir amené avec eux le malheur et la destruction s'en prenant à ses vestiges témoins du passé qu'auront enrichi les prophéties. Un passé surréaliste rejeté par le juif voulant se l'accaparer en supprimant tous les stigmates millénaires qui ont fait sa gloire et qui ne le concerne rien. Cette ville malgré tout ce qu'elle a enduré, rejette la sentence des hommes et ce à chaque moment de son histoire, pour dire non à la colonisation et à la domination que l'homme veut exercer sur elle, pour se revendiquer de sa noblesse et de cette divinité acquise recherchant la paix de l'âme et de celles des braves. La ville sainte a écrit son histoire et continue à la réécrire pour plaider en sa propre faveur, depuis tous ces siècles lointains, que les prophéties et les messagers de Dieu, ont choisi. Arrivera-t-elle un jour à trouver la paix et prendre enfin un nouveau départ pour laisser derrière elle, les atrocités et les destructions, qu'elle aura subi sous l'humiliation de ces hommes, qui se revendiquent de sa descendance. Ville meurtrie, combien de fois conquise et revendiquée, maintes fois occupée depuis l'âge de bronze (3000 avant notre ère) si ce n'est plus loin encore, par des conquérants venus d'horizons lointains. Ville martyre, Jérusalem détruite et reconstruite à tous les âges dans sa création exhaustive rappelle le lever de soleil qui indique aux croyants musulmans la direction de la prière, appelant à la paix et à la tolérance. Depuis les musulmans se sont fourvoyés délaissant l'héritage de Salah Eddine, dernier conquérant arabe. Des musulmans qui se meurent, qui s'entredéchirent et se confondent dans les tréfonds du pouvoir et de la luxure. Jérusalem influente et captivante comparable jadis aux grands royaumes, dans sa conquête et qui ne cesse de renaître de ses cendres à chaque époque, toujours puissante elle reste dominatrice et fière, quoi que dans le passé, des villes états se sont léguées et unies leurs forces, contre elle afin de vaincre son puissant roi, venues avec leurs hordes et armadas pour la conquérir, mais freinées dans leurs attaques et leurs élans par cette forteresse majestueuse aux murailles protectrices, d'où se sont brisés les élans des envahisseurs. Vieille ville mais vivante, renaissante à chaque échéance, au de la du temps, pour remonter au roi Salomon, vers 933 avant J.C., survivante aux assauts de ces conquérants insipides et aux destructions de ses temples, de ses murailles que l'on reconstruit à chaque fois. Elle tombera aux mains des Grecques, du général Séleucos, puis Lagide Ptolémée qui s'en emparera jusqu'à la bataille du Pannion en 198 avant J.C. et remportée par Antiochos III Mégas. Toutes ces guerres l'auront aguerri, pour faire d'elle une cité intrépide, magique et envoûtante, même lorsqu'elle sera sous l'autorité de Pompée pour devenir par la suite un protectorat Romain. Faire la narration de Jérusalem, appelle à refaire un parcours dans les millénaires, citer tous les rois et conquérants, en remontant à la révolte juif de 66 que raconte Flavius Josèphe et réprimée en 70, entraînant sa destruction par Titus encore une fois. Pleurer cette ville dans l'insistance de son histoire et repartir au cœur de cette même Palestine démembrée, par les guerres Perses de Khosro II en 614 et reprise par les Byzantins, reconquise, par les arabes en 638 qui érigeront le Dôme du rocher sous Abdel Al Malik (687-691). Où Al Walid qui construira la mosquée d'Al Aqsa en 705-715, suivit d'Haroun Al Rachid, qui garantira la protection des lieux saints. En 1009 le Califa Al Hakim détruira l'Anastasis et l'église construite sous Constantin. Mais le cycle destructeur apporté par les religions et les croyances continuera, avec son lot de malheur et de souffrance. Elle n'échappera pas aux croisades, de 1099, dévastée, pillée, incendiée, investie par la misère, caravanes, voyageurs, pèlerins, seront attaqués par Renaud de Chatillon à la tête des croisés non satisfait de tous les crimes et qui menaçait d'attaquer la Mecque avec sa flotte de la mer rouge. ville martyre et consumée, par les horreurs et les crimes, que connaîtra cette Palestine blessée qui raconte son histoire et celle de sa capitale Jérusalem. Aujourd'hui les juifs veulent rééditer le passé avec la certitude éphémère qu'ils arriveront à en chasser les palestiniens, dans un prolongement sans fin. Jérusalem voit s'éloigner cette paix tant attendue tel un rêve. Face à la folie des hommes qui semble s'éterniser, ce qui fait que la paix n'est pas pour demain. Dans cette hécatombe palestinienne El Aqsa brave toujours le temps, les époques et aussi les juifs. Salah Eddine toujours présent nous rappelle les batailles et la capture de Hattin, du roi Guy de Lusignan s'emparant de Jérusalem en 1187 il y a de cela plus de huit siècles, reprenant aux croisés toutes les villes conquises, mis à part ce conquérant, aucun musulman ne semble être capable de lui redonner sa stature ni avoir le prestige qu'aura acquis ce conquérant hors du commun. Ce conquérant aura été la fierté des arabes et de l'islam, après sa victoire sur les croisés il fera preuve de tolérance en vers les chrétiens leurs permettant de regagner l'Europe sans et saufs, d'une générosité exceptionnelle, il rendra à l'islam la Mosquée d'El Aqsa, il laissera aux chrétiens le Saint Sépulcre, aux juifs leurs synagogues et le mur des lamentations supprimé par les croisés. L'islam porté par Salah Eddine dans sa mansuétude, pour rappeler le massacre de toute la population par les Turcs Seldjoukides en 1071 en contradiction avec les recommandations de dieu et à l'opposé de ce grand conquérant, qui sera le dernier à mettre en valeur l'islam. Jérusalem ne trouvera pas le repos elle n'en finira pas avec les guerres par une troisième croisade menée par le Roi d'Angleterre Richard Cœur de lion, mais celui-ci ne parviendra pas à s'emparer de la ville, alors interviendra un accord en 1192 au terme duquel Jérusalem resterait Musulmane et ouverte à tous les pèlerins de confessions diverses, ce grand roi d'Angleterre, reconnaîtra la grandeur de ce grand conquérant arabe. Cependant cette ville et ce pays en tête du martyrologue, aura espéré une libération, pour sortir du cycle haineux qui empoisonne le cœur des hommes ou le bien et le mal se côtoient. Raconter l'atroce drame d'un pays qu'est la Palestine, nous montre à quel point la haine des juifs peut conduire ces sionistes dans la divinisation de l'état d'Israel, un état usurpé à la barbe de tous les arabes. Les crimes épouvantables du juif dévoilent les visées expansionnistes d'une entité maudite jusque dans ses racines. Dans sa marche l'histoire revient comme toujours et offre aussi quand elle est évoquée de façon pathétique, ses drames et l'incohérence politique génératrice des pires catastrophes, qui a achevé de ruiner ce qui reste de l'humanité en attendant la punition qui viendrait du ciel comme cela a toujours été le cas Le triste aspect de l'histoire prouve que le crime ne paie pas et Jérusalem se débat dans les tourments avec le reste de la Palestine, par le retour de la violence dans ses confins de Hébron à la Gis Jordanie pour statuer sur les massacres de Gaza. Jérusalem conquise, bafouée des siècles durant se raconte et ne cesse de narrer son histoire et son calvaire au monde. Il ne reste aujourd'hui que des vestiges du passé pour former le vœux qu'un autre Salah Eddine vienne à son secours, préserver ses lieux et son intégrité en attendant que la délivrance vienne enfin de ces arabes qui se consument et se confrontent dans l'oubli des enseignements et recommandations de dieu et du prophète que le salut soit sur lui, pour cette perle de l'orient qui attend avec impatience sa délivrance. Faut il revenir à ce passé qui a fait l'orgueil des conquérants arabes. Salah Eddine n'est plus mais il est comme le veilleur qui garde jalousement la vieille ville du haut de son minaret et qu'il avait conqui au nom de tous les arabes, dans l'attente du messie qui délivrera El Quods, depuis la mort du conquérant arabe Jérusalem ville de la paix et de l'amour attend impassible la prophétie. Ville martyre qu'inondait jadis la lumière du ciel, pour devenir une proie de prédateurs avisés et indignes, pour l'avoir prise comme otage.
Aujourd'hui elle n'est devenue que l'ombre d'une histoire traversée par les guerres pour se mêler aux causes perdues de cette terre promise que les juifs ne cessent de réclamer, au pied du mur des lamentations prêchant une miséricorde qui tarde à venir mais qui ne viendra certainement pas.


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