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17 OCTOBRE 1961 : La loi du 23 février et Le projet de loi incriminant le colonialisme
Publié dans Réflexion le 14 - 10 - 2010


Nous sommes aux portes du 17 Octobre 1961, date de la manifestation Parisienne pour l'indépendance de l'Algérie. Cette commémoration cette année vient dans un contexte nouveau, celui de la promulgation de la loi du 24 février et son sinistre article 4. Ensuite il y a aussi le défi des anciens extras, nostalgiques de l'OAS et de la Main rouge, qui se préparaient pour le 19 octobre prochain à commémorer pour la première fois la guerre d'Algérie et honorer les anciens harkis et tous les traîtres algériens collabos de l'occupant français. Le 17 octobre 1961, des dizaines de Parisiens et Franciliens algériens, massacrés lors de la nuit funeste de cette journée, par les CRS et la DST réprimant une manifestation pacifique des Algériens en lutte pour l'indépendance de l'Algérie.. C'est, rappelons-le, Bertrand Delanoë, qui était maire socialiste à Paris en 2OO1, lors du 40ème anniversaire de ces massacres, a apposé une plaque commémorative sur le parapet du pont Saint-Michel. Depuis, de très nombreuses villes françaises honorent les victimes de ce massacre et certaines ont nommé une rue, un pont ou érigé une stèle à la mémoire des Algériens victimes de ces massacres. De nombreux Algériens jetés dans la Seine par les barbouzes de la ‘'piscine''. Ces martyrs ne sont jamais pris en compte après l'indépendance. Des centaines d'anciens militants qui ont milité en France pour l'indépendance de leur pays sont restés à ce jour sans aucune reconnaissance ! Selon Monsieur Mohamed Izza, qui ne choisit pas ses mots pour dire la misère, les souffrances, l'exclusion dont sont victimes les anciens militants de la ‘' 7ème Wilaya'' (fédération FLN de France). C'est avec gène qu'il nous a amenés à leur rencontre. Les uns dans des maisons de retraite car sans famille, les autres dans des dortoirs qu'on appelle pompeusement des ‘'Foyers''. Tous ont la mal vie, tous ont le cœur gros. Pudeur ? Honte ? Ils n'osent pas dire un mot sur leur désespoir. Mohamed Izza leur ‘'frère de combat'' parle pour eux : « Le constat est amer : Les militants de la 7ème Wilaya, c'est-à-dire ceux qui ont participé à la lutte pour l'indépendance nationale, sur le territoire français, sont totalement oubliés, abandonnés » L'ex-fédération FLN de France était composée de 400 000 membres structurés en trois composantes, à savoir, les sympathisants, les adhérents et les militants qui se composait d'environ 60 000 militants étaient considérés comme des militaires et donc devraient jouir de droits. Or, depuis 1962 à ce jour, près de 10 000 de ces militants ne bénéficiaient d'aucun droit à l'instar de leurs compagnons de l'ALN. Les militants de la fédération de France comme la plupart de la fédération FLN du Maroc, ont reçu des attestations avec lesquelles les militants croyaient acquérir leurs droits. Or ce n'était pas le cas. La plupart comme ils étaient très sincères dans leur militantisme et Djihad, n'ont pas insisté, car ils se considéraient comme des Moudjahidine Fi Sabil Allah oua El Watan. Le 17 octobre 1961, n'était qu'une étape, beaucoup de militants qui vivaient seuls en France, enlevés par la DST ontt disparu à jamais. Alors de nos jours le parlement français, veut imposer une histoire et un enseignement officiels. Replaçant justement les massacres du 17 octobres 1961 dans leur contexte global de la répression coloniale. Nous rappelons que ‘'la colonisation a été émaillée, jusqu'au cœur de la métropole de crimes et de massacres qui font aussi partie de son histoire'', et ce , contrairement aux affirmations quant au rôle positif de la présence coloniale française. Aujourd'hui, et à l'occasion de la commémoration de cet anniversaire douloureux, tous les Algériens nationalistes, tous les patriotes de ce pays, réclament à cet effet, ‘'La reconnaissance officielle de la part des plus hautes autorités de la République de ce crime d'Etat qui s'ajoute sur tous les crimes de guerre et crime contre l'humanité, perpétrés par la France coloniale sur le territoire Algérien de 1830 à 1962. Il est aussi important de souligner, que l'association des Harkis et droit de l'homme, a signé un appel du collectif du 17 octobre et tout, comme chaque année, ses membres manifestent leur refus et rejet de l'article 4 de la loi du 23 février.. Madame Fatima Besnaci-Lancou, fille de harki et présidente de l'association, surprise par la question pourquoi son association prend part à la commémoration du massacre du 17 octobre 61. : En réponse elle précise : « Ce n'est pas participer à la commémoration de ce massacre qui aurait été incompréhensible. Cette histoire d'une grande violence me concerne en tant que Française, en tant que Parisienne et en tant que citoyenne d'origine algérienne » Dès la promulgation de la loi de février 2005, cette association s'était élevée par une déclaration contre le fait que ‘'les parlementaires associent les harkis, à leur corps défendant, à la promotion du colonialisme'' comme ‘'elle avertissait qu'elle ‘'se battra aussi longtemps que nécessaire pour que la nation française reconnaisse officiellement sa responsabilité dans le drame des harkis, un drame qu'il serait injuste et dangereux de sortir de son contexte général de la colonisation''. Elle souligne aussi, que le colonialisme a dupé certains illettrés, pour faire d'eux des harkis et elle les a abandonnés ensuite, ceci est un crime contre l'humanité. Des Militants Algériensrelégués aux oubliettesaprès l'indépendance Des militants de l'indépendance nationale structurés dans l'ex-fédération de France sont dans la misère, dira Mohamed Izza. Abandonnés, oubliés et méprisés. Je vis en France depuis 1955, cela fait, plus d'un demi siècle, je n'ai jamais oublié l'Algérie, je milite pour l'Algérie. Mon cas est celui de tous les militants de l'ex fédération de France. Sans honte je le rappelle : ces militants vivent dans la misère. Je vous remets quelques lettres dans lesquelles les ayants droits ne cachent pas la misère dans laquelle ils baignent, nous sommes informés du cas d'un ancien moudjahid Mehenna Kateb, à Guelma, dont les enfants ne possédaient rien pour vivre. Des militants algériens arrêtés le 17 octobre 1961, emprisonnés et ensuite expulsés, à ce jour, leurs droits ont été piétinés en ce sens qu'ils vivent en Algérie sans ressources et en France ils ne bénéficient pas de couverture sociale parce qu'ils n'ont pas suffisamment travaillé.. Enfin, continuons-nous en Algérie, à enterrer le projet de loi d'incrimination de colonialisme Français ? Les militants des partis politiques en Algérie, sensés être la relève de ceux qui ont laissé leur vie aux champs d'honneur et ceux jetés dans la scène à Paris un 17 octobre 1961. Ces militants qui sont aujourd'hui députés représentants d'un peuple révolutionnaire, devront se prononcer, sur le projet de loi d'incrimination du colonialisme. Car l'histoire ne pardonnera pas..

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