La concession agricole a été un projet qui a drainé beaucoup de jeunes chômeurs qui ont tant cru à l'espoir par l'acquisition de ces terres agricoles, qui affairent les rendre riches du jour au lendemain, sans trop de peine. Malheureusement ce rêve fou a fini par n'être qu'un leurre et qui semble prendre fin avec de terres agricoles où le palmier nain et d'autres broussailles viennent les reconquérir, au lieu et à la place d'oliviers, d'amandiers, de vignes qui n'ont pu pousser par le manque de moyens financiers et matériels promis… ! Finalement toute la littérature du placard publicitaire sur la général des concessions agricoles, une société agricole de la mise en valeur de nouvelles terres aux profils du monde rural, qui disposait d'un fonds spécial estimé à 72 milliards de dinars a fini par n'être qu'un leurre et qu'un rêve qui s'évapore au fil des ans… L'Eldorado agricole algérien tant attendu n'a pu voir le jour. Il semble que tant de milliards destinés à ce renouveau agricole ont un chemin selon la presse écrite qui a écrit sur ce scandale vite étouffé… ! Aujourd'hui les objectifs de ce vaste et ambitieux programme de la relance agricole n'a pu être atteint ni la mobilisation des ressources hydrauliques, ni l'amélioration de la productivité, ni l'accroissement de la production, ni la création d'emploi n'ont pu être concrétisés. Le seul acquis qui demeure « visible » est l'extension du périmètre agricole de nouvelles terres agricoles abandonnées qui voient le palmier nain et d'autres broussailles renaître et réoccuper les lieux à Mostaganem a été l'une des 7 wilayas de l'Ouest à bénéficier de la trentaine de projets retenus dont la création de nouveaux périmètres pour la mise en valeur de nouvelles terres agricoles en l'année 1998, la filiale de la générale des concessions agricoles d'Oran installe ses bureaux à Mostaganem et les communes de Fornaka et Aïn Tédlès ont été choisies pour recevoir ces fameux projets de la concession agricole. Des centaines de jeunes chômeurs ont pris possession de 5 hectares chacun en signant des cahiers de charges avec la générale des concessions agricoles, qui était représentée par des délégués agricoles. Le concessionnaire s'engageait à offrir sa force de travail et son savoir faire. La société agricole, quant à elle, apportait de son côté l'assistance technique et le financement du projet de bout en bout malheureusement et juste après une année, les jeunes concessionnaires furent abandonnés à leur sort en se débattent avec tant de problèmes, ils ont été confrontés à de durs travaux dont l'évacuation des gros cailloux les labours des parcelles de plantations et surtout l'irrigation des jeunes plants d'oliviers et de vigne beaucoup ont jeté l'éponge, d'autres persistèrent à cultiver ces champs du bout du monde avec les moyens de bord ces terres situées presque en zone montagneuse nécessitaient un rapport considérables en eau pour l'irrigation des arbres le citernage coûtait chez les concessionnaires les plus résistants finirent par se résigner à la dure réalité et quêtèrent les champs qui ne rapportaient presque rein après de dizaines d'années seuls, quelques autres concessionnaires qui se comptent sur les bouts du doigt, continuent de se rendre sur ces champs de la désolation et du leurre voir les dernier oliviers décrépir avec les jours qui s'en vont tenter de les secourir avec quelques litres d'eau. M.M.A est l'un de ces jeunes concessionnaires qui n'osent pas de déclarer qu'il a été berné par l'Etat qui l'à poussé à s'engouffrer au sein de ces terres en investissant toutes ses économies et à gager les bijoux de son épouse en croyant dur au secours promis de l'Etat qui n'est jamais venu le soulager. Aujourd'hui ni la parcelle de vigne dont les derniers ceps ont disparu voilà deux ans ni la vingtaine d'oliviers qui ont résisté qui ont pu produire quoi que ce soit, il se désole de voir ni la vingtaine d'oliviers qui a résisté n'a pu produire quoi ce soit. Il se désole de voir de nouveau les mauvaises herbes et la brousse regagner lentement mais sûrement ses deux parcelles qui vont finir envahies de bout en bout. La concession agricole n'a pu être qu'un joli rêve qui s'est transformé en un drôle de cauchemar qu'endurent des centaines de concessionnaires qui ont bonnement cru à ce fameux projet qui n'a été profitable que pour les uns…