La saison estivale est désormais une opportunité pour les propriétaires des maisons au niveau des stations balnéaires de Marsa Ben M'hidi et Sidna Ouchaâ, les plus prisées du littoral tlemcenien. En effet, plusieurs habitants, tout en profitant du manque d'infrastructures hôtelières et du rush sur ces plages, louent leurs maisons partiellement ou en totalité pour des loyers exorbitants allant de 6 millions de centimes pour une pièce à 25 millions pour un F3. Cette situation ouvre l'appétit des opportunistes qui louent une demeure dans sa totalité pour faire la sous-location par pièce tout en faisant flamber le prix de location. D'autre part, la location des locaux commerciaux est la grande affaire des propriétaires puisqu'un local de 15m2 est loué à plus de 6 millions par mois à Marsa Ben M'hidi. Pour les locaux se trouvant sur la route principale, c'est une autre paire de manches. Ce qui a été aussi remarqué, d'ailleurs comme chaque année au niveau de l'ensemble des plages autorisées à la baignade. Les commerçants augmentent sans aucune forme de procès les produits alimentaires. A titre d'exemple, la baguette de pain est cédée entre 10 et 12 dinars, le sucre, le café, le lait connaissent des hausses allant de 25 à 35 dinars et même les boissons gazeuses n'échappent pas à cette augmentation puisqu'une bouteille de limonade d'un litre appelée «Chaâbia » est cédée à 30 dinars alors que son prix réel est de 25 dinars. Pour la bouffe, un simple sandwich de frittes omelettes dépasse les 120 dinars. Et dire que les brigades de D.C.P sont censées sillonner ces plages.