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La Grèce toujours dans la tourmente, en dépit du plan d'aide d'urgence de l'UE
Publié dans Algérie Presse Service le 25 - 07 - 2011

ALGER - La Grèce, qui fait face depuis presque une année à l'une des pires crises financières de son histoire, et qui risque de provoquer ''un effet domino'' sur les autres pays de l'UE, n'est pas encore ''sauvée'', en dépit du plan d'aide d'urgence de l'UE de 160 milliards de dollars, estiment lundi des analystes.
Sous perfusion internationale, la Grèce est désormais à un cran du défaut de paiement, selon l'agence de notation américaine Moody's, qui estime que le pays ne sera pas ''en mesure de rembourser intégralement ses créanciers''.
Première des trois grandes agences à dégrader la note d'Athènes depuis l'annonce jeudi dernier d'un deuxième plan d'aide au pays, étranglé par une dette colossale, Moody's a abaissé celle-ci de trois crans, la faisant passer de Caa1 à Ca. Celle-ci n'est plus qu'à un cran du défaut de paiement (D).
Contrairement à sa tradition, Moody's estime que la perspective de la note est appelée à évoluer.
"Cette dégradation reflète les pertes attendues qu'induit l'échange de dettes", explique Moody's, l'une des trois grandes agences de notation mondiales.
Pour Moody's, les échanges d'anciennes obligations grecques contre de nouvelles qui accompagnent cet accord "induisent que les créanciers privés vont essuyer des pertes", explique l'agence dans un document lundi.
Une fois l'échange entre les anciens titres de dette grecque et les nouveaux effectué, "Moody's le considérera à ce moment-là comme un défaut (de paiement) du gouvernement grec sur sa dette publique", prévient l'agence.
Cette situation est inédite au sein de la zone euro et pourrait provoquer un engrenage périlleux pour le secteur bancaire européen qui détient des quantités très importantes de dette publique grecque.
Fitch, l'autre grande agence de notation, avait annoncé vendredi dernier qu'elle allait placer en défaut partiel la dette de la Grèce car le nouveau plan vient modifier les termes initiaux de ses prêts.
Le nouveau plan d'aide à la Grèce prévoit en effet une participation du secteur privé, principalement des banques. Celles-ci ont accepté de ne pas être remboursées sur la totalité des prêts consentis à Athènes et vont contribuer à hauteur de près de 50 milliards d'euros au sauvetage du pays. Cette participation se fera notamment via un échange de titres arrivant à échéance jusqu'à 2020 contre le rachat de nouvelles obligations à trente ans.
Comme sa rivale Fitch, qui avait jugé "positif" la semaine dernière l'accord des dirigeants de la zone euro pour stabiliser la crise sans précédent secouant l'Union monétaire, Moody's relève quelques points positifs.
Il permettra à la Grèce d'être un peu moins dépendante des marchés financiers et de limiter les coûts liés à sa dette, estimés à 350 milliards d'euros.
Cet accord aura toutefois un impact "limité" sur l'objectif de réduction de la dette d'Athènes. "La Grèce continuera à être confrontée à des défis de solvabilité à moyen terme : son stock de dettes excédera toujours 100% de son PIB (Produit intérieur brut) pendant encore de nombreuses années", avance l'agence de notation.
Ce compromis, obtenu après des semaines d'atermoiements de la classe politique européenne, a également pour but de contenir le risque de contagion de la crise à d'autres pays fragiles de la zone euro.
L'Irlande et le Portugal, deux autres pays en difficulté, vont ainsi pouvoir emprunter à des taux réduits à l'avenir.
Pour autant, les ''couacs'' de la politique européenne de sauvetage de la Grèce restent de mise.
Lundi, l'International Swaps and Derivatives Association (ISDA), a estimé dans un document que ce nouveau plan de soutien à la Grèce ne devrait pas déclencher le paiement des contrats de couverture contre le défaut de paiement, les CDS (crédit default swaps).
Pour l'association, qui réunit l'ensemble des professionnels des marchés de produits dérivés, le volet public du plan ne "semble contenir aucun élément pertinent concernant les CDS", selon un porte-parole.
Quant au volet privé, qui prévoit l'implication des créanciers privés à hauteur de quelque 50 milliards d'euros jusque mi-2014 et 135 milliards d'ici 2020, "dans la mesure où il est expressément volontaire, il ne devrait pas déclencher les CDS".
L'ISDA précise que dans la mesure où le plan ne constitue qu'une "proposition" à ce stade, son comité ne peut se déterminer sur ses caractéristiques.
Il ne statuera que "lorsque la proposition sera formellement ratifiée" et que les créanciers privés auront sollicité un arbitrage auprès de l'ISDA, prévient l'association.
Les CDS sont des produits qui permettent à celui qui les acquiert d'être remboursé en cas de défaut de paiement d'un émetteur de dette, qu'il s'agisse d'un pays ou d'une société.
La question du déclenchement de ces CDS était l'un des écueils que cherchaient à éviter les autorités européennes lors de la mise au point du nouveau plan de soutien à la Grèce.
Le montant net des CDS souscrits sur l'Etat grec atteignait 4,67 milliards de dollars au 15 juillet (3,24 milliards d'euros environ), selon la Depository, Trust and Clearing Corporation (DTCC), géant mondial des opérations dites post-marcher (réconciliation des ordres, compensation, information).


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