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Prochaines élections législatives : un rendez-vous avec l'histoire à ne pas rater (Hanoune)
Publié dans Algérie Presse Service le 17 - 01 - 2012

ALGER - La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a qualifié les prochaines législatives de "rendez-vous avec l'histoire à ne pas rater", insistant sur l'importance d'instaurer une surveillance efficace sans la participation d'observateurs étrangers.
"Les prochaines élections sont un scrutin décisif et sont un rendez-vous avec l'histoire. Nous ne devons pas rater ce tournant de l'histoire qui est extrêmement délicat", a déclaré Mme Hanoune dans un entretien à l'APS.
Cependant, pour éviter "toute possibilité de fraude", la responsable du PT a appelé le président de la République à garantir "davantage" de transparence des élections en prenant des mesures pouvant combler "les déficits" dont souffre, selon elle, la loi électorale.
Il s'agit, entre autres, a-t-elle dit, de permettre aux représentants des listes électorales d'être présents dans les commissions administratives et mettre les photos des chefs des partis politiques sur les listes électorales pour faciliter le choix, par les électeurs, de leurs représentants.
"Il est impératif que le chef de l'Etat prenne des mesures coercitives et sérieuses", a-t-elle insisté, émettant par la même occasion le souhait de son parti de voir s'opérer un changement du gouvernement. "Pour éviter toute tentative de fraude, le président de la République doit installer un gouvernement non partisan chargé de préparer les élections", a estimé Mme Hanoune.
Elle a, dans ce cadre, rappelé le rejet de son parti de la présence d'observateurs étrangers, lesquels, pour elle, seront "loin de pouvoir garantir la transparence des élections". "Ce ne sont pas les observateurs étrangers qui garantiront la transparence des scrutins mais plutôt le gouvernement qui, non seulement veillera à ces élections, devra également préserver la nation", a indiqué Mme Hanoune.
Pour elle, il n'est plus question d'accepter qu'il y ait de "fraude comme fut le cas en 2007 où 51 sièges nous ont été détournés". "La place du parti ne fait que se renforcer. Nous avons une intervention continue sur la scène politique", a-t-elle soutenu. "Nous sommes un parti qui s'appuie sur les syndicalistes, les travailleurs et sur la jeunesse.
D'ailleurs, c'est sur cette frange de la société que nous comptons pour surveiller le déroulement du vote et combattre toute tentative de fraude", a ajouté la responsable du PT. Mme Hanoune a déclaré, en outre, que le comité central du PT devra aborder, pour la première fois, en courant de ce mois, la question des législatives.
Cette réunion sera suivie, au mois de février, par la rencontre des cadres du parti à l'échelle nationale et wilayale, afin, a-t-elle précisé, d'amorcer la discussion sur cette échéance électorale, sans donner plus de précision sur la stratégie à mener par sa formation. Mme Hanoune a, à ce sujet, lié à la forte participation des électeurs au vote aux nouvelles mesures devant être prises sur le plan social par le chef de l'Etat.
"Il faut assécher la colère des jeunes. C'est sûre que les augmentations des salaires prises et qui n'existent pas ailleurs vont joué un rôle. Toutefois, la jeunesse est majoritaire. Donc, il faudra davantage de mesures pour garantir notamment l'emploi", a-t-elle expliqué.
Répondant à une question relative à une éventuelle "montée des islamistes au pouvoir et si le PT craignait une telle situation", Mme Hanoune a affirmé que "l'Algérie demeure une exception de par sa nature, de sa révolution et de son orientation politique et économique".
Elle a rappelé, dans ce contexte, que l'Algérie, contrairement aux autres pays arabes, a connu l'émergence des islamistes ainsi que la décennie noire (terrorisme), ajoutant que le pays a également connu auparavant deux printemps (berbère en 1980 et la révolte de la jeunesse en 1988).
"Nous avons une longueur d'avance par rapport à eux (pays arabes). Il y a eu une dynamique extraordinaire en 2011 qu'on appelle une révolution tranquille. Maintenant, nous avons rendez-vous avec l'aspect politique qui est en train de se présenter", a constaté Mme Hanoune.
Elle a tenu à indiquer que le courant islamiste en Algérie a de tout temps existé. "Nous n'avons pas de problème avec le courant islamiste", soulignant, par ailleurs, que "le PT est contre la répression". Elle a d'ailleurs souligné que son parti a toujours été pour la paix et la réconciliation nationale.
"Nous sommes pour les libertés au bénéfice de tout le monde. Pour nous, la paix ne sera véritable et durable, que lorsqu'il n'y aura plus aucune exclusion, et c'est à ce moment-là qu'on pourra tourner définitivement la page de la tragédie nationale", a-t-elle dit. "Nous ne pouvons pas prétendre être dans une démocratie véritable s'il y a une partie de la population qui est interdite d'expression. Cela restera un problème", a-t-elle soutenu.
La SG du PT a réitéré l'appel de son parti pour l'ouverture d'un vrai débat et l'actualisation de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale en vue d'assainir les dossiers en suspens, tel celui des disparus et des ex-détenus. Selon elle, "il faut progressivement aller vers le règlement de tous les dossiers en relation avec la crise".
Mme Hanoune s'est exprimé, en outre, sur les différentes lois adoptées par le Parlement, déclarant que "nous aurions aimé que ces lois, telles qu'elles ont été adoptées, consacrent une réelle avancée du point de vue de la démocratisation".
"Nous aurions aimé qu'elles (les lois) traduisent les engagements du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a exprimé la volonté d'aller vers la démocratie et que le peuple lui-même définira le contenu des réformes". Or, a-t-elle relevé, "le peuple n'a rien défini, il a été mis à l'écart et il n'y a pas eu un débat populaire", regrettant le fait que les réformes politiques n'ont pas d'abord commencé par la révision de la Constitution.
La secrétaire générale du PT a ainsi estimé que "le président de la République pouvait promulguer la loi électorale par ordonnance et commencer par la révision constitutionnelle". "On a mis la charrue avant les b£ufs. Il fallait que les lois découlent d'une Constitution qui consacre la démocratisation", a-t-elle fait remarquer.
"Les députés du parti du Front de libération nationale (FLN) soutenus par ceux du Rassemblement national démocratique (RND) des privés (indépendants) ont vidé les projets qui ont été soumis par le gouvernement de dispositions importantes et audacieuses qui auraient aidés au renouveau annoncé par le chef de l'Etat", a-t-elle regretté. Elle a cité l'exemple de l'assainissement de la pratique politique, à savoir "faire cesser le nomadisme politique, écarter le milieu des affaires de la politique et du mandat électif".
"Ceux qui ont vidé les textes de mesures substantielles ce sont les partisans du statut quo. Ils ne veulent pas qu'il y ait un changement. Ils ne veulent pas qu'on aille vers l'avènement d'une démocratie véritable", a-t-elle commenté. Rappelant que son parti s'est abstenu de voter ces lois, Mme Hanoune a évoqué également la loi sur la participation des femmes dans les Assemblées qu'elle qualifie de "scandale" et une "insulte à l'intelligence du peuple algérien".


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