Désormais, les mères travailleuses pourront bénéficier d'un congé payé de 150 jours consécutifs avec une indemnisation journalière au taux de 100 %. Cela fait suite à la promulgation récente de la loi du 19 juillet 2025 relative aux assurances sociales modifiant et complétant la loi 83-11 du 2 juillet 1983 relative aux assurances sociales. Elle prévoit de nouvelles dispositions importantes concernant le congé de maternité, a indiqué jeudi un communiqué du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Cette loi entre dans le cadre du soutien à la mère travailleuse et du renforcement de la protection sociale de la famille. En effet, d'après la nouvelle loi modifiée, «la femme assurée sociale reçoit une indemnité journalière, au taux de 100%, pendant une durée de cent cinquante (150) jours consécutifs qui débute, au plus tôt, quarante-deux (42) jours avant la date présumée de l'accouchement. Si l'accouchement a lieu avant la date présumée, la période d'indemnisation de cent cinquante (150) jours n'est pas réduite». «La femme travailleuse se trouvant dans l'incapacité de reprendre son travail à l'expiration du congé de maternité en raison de la naissance d'un nouveau-né atteint d'un handicap, d'une malformation congénitale ou d'une maladie grave nécessitant un accompagnement obligatoire ou une intervention médicale peut demander, sous réserve du dépôt d'un dossier médical justificatif auprès des services de l'organisme de la sécurité sociale, au moins, quinze (15) jours avant l'expiration de la période légale de 150 jours, une prolongation de 50 jours supplémentaires avec une indemnisation journalière au taux de 100%», selon le même texte. Si l'état de santé du nouveau-né demeure inchangé et nécessite des soins supplémentaires, la mère peut bénéficier d'une deuxième prolongation de 165 jours supplémentaires, au maximum, sans interruption, avec une indemnité journalière équivalente à 100 % à condition de déposer un nouveau dossier médical accompagné notamment d'un certificat médical, établi par un médecin spécialiste en pédiatrie attestant que l'état de santé du nouveau-né nécessite le bénéfice de cette prolongation, au moins 15 jours avant l'expiration de la première prolongation estimée à 50 jours». Cet amendement traduit «l'engagement des Pouvoirs publics à être au diapason des mutations sociales et sanitaires à travers des mécanismes législatifs souples et équitables répondant aux besoins de la famille, consacrant le principe d'équité sociale et soutenant la maternité en tant que droit fondamental garanti par la Constitution et les lois de la République», précise le communiqué. Pour plus d'informations, les intéressés peuvent contacter les services de la Caisse nationale des Assurances sociales des Travailleurs salariés (CNAS) via le numéro vert 30-10, conclut le communiqué. Les dispositions de la loi sont de nature à renforcer la prise en charge des membres de la famille et l'accompagnement des nouveau-nés, notamment ceux nécessitant un suivi dans leur parcours de soins. Il y a également des dispositions supplémentaires en faveur de cette catégorie, en cas de naissance d'un enfant atteint d'un handicap ou d'une maladie grave, incluant la possibilité de prolonger le congé de maternité à 50 jours supplémentaires après la période légale, pouvant aller jusqu'à 165 jours le cas échéant, sur la base d'un dossier médical soumis aux services de l'organisme de sécurité sociale. Cette nouvelle loi qui constitue un acquis important dans le renforcement de la protection sociale de la femme travailleuse, confirme la politique sociale de l'Etat. Le Président Abdelmadjid Tebboune a eu déjà à définir cette dimension constante dans l'activité de l'Etat consistant à ne pas abandonner les citoyens et à prendre en charge leurs besoins essentiels. En fait, cette loi reflète une volonté politique ferme de poursuivre le processus des réformes sociales. S'agissant de l'institution législative qui a adopté cette loi, il s'agit de la confirmation une fois de plus de son attachement à son rôle national responsable dans le renforcement des acquis de la femme travailleuse et la concrétisation des engagements du Président Tebboune, visant à lui permettre de concilier ses responsabilités familiales et professionnelles, dans le cadre d'une vision sociale juste et humaine. Cela démontre que l'Algérie nouvelle, forte par ses travailleurs et ses institutions, est déterminée à asseoir un système de sécurité sociale moderne et intégré.