Le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-ups et des Micro-entreprises, Nouredine Ouadah, est revenu, avant-hier jeudi à Ain Témouchent, sur le concept d'auto-entrepreneur.Un mécanisme, a-t-il dit, qui offre aux jeunes une opportunité et toutes les facilités nécessaires pour participer à l'économie nationale dans une nouvelle vision d'une économie moderne, basée sur la connaissance et la technologie. Insistant, au passage, sur la nécessité de mieux vulgariser ce concept, nouvel acteur de l'économie nationale. « Ce concept sera enseigné dans les Maisons de l'entrepreneuriat et les centres de formation professionnelle afin de permettre aux jeunes d'accéder plus rapidement à l'économie nationale et d'interagir plus aisément avec l'administration », a-t-il indiqué. Intervenant lors d'une visite de travail et d'inspection dans la wilaya, le ministre a affirmé que son département œuvre à faire de ces succes-stories des exemples inspirants pour les Start-ups et les étudiants. « Il a été convenu que dans toutes les formations organisées actuellement dans les Maisons de l'entrepreneuriat, que ce soit à l'Université ou dans les centres de formation professionnelle, des sorties de terrain seront programmées pour permettre aux étudiants de visiter des micro-entreprises et de découvrir leurs parcours réussis », a-t-il poursuivi. Rappelant, au passage, que l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (Anade) assure l'accompagnement et l'appui nécessaires pour élargir ce genre d'entreprises, contribuant, ainsi, à leur développement et à la création de nouveaux postes d'emploi. Inspectant une micro-entreprise spécialisée dans la transformation de l'acier et la production de fils métalliques dans la zone industrielle de Ain Témouchent, le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-ups et des Micro-entreprises a insisté sur l'importance d'ouvrir la formation des jeunes à ce genre d'entreprises performantes. Notamment, a-t-il fait remarquer, pour les universitaires, et d'accueillir des stagiaires, ce qui permettrait de développer des activités complémentaires. Durant la rencontre avec des gérants de Start-ups et des micro-entreprises, ainsi que des porteurs de projets, le ministre a mis en avant l'intérêt qu'accorde l'Etat pour ce type d'entreprises. « L'Etat a mis en place le cadre juridique nécessaire pour accompagner ce type d'entreprises dans une démarche visant à diversifier l'économie nationale », a affirmé le ministre. La veille, soit, mercredi, Noureddine Ouadah, a réaffirmé, à Alger, l'engagement du Gouvernement à la poursuite du développement de l'écosystème de l'innovation et de l'entreprenariat, dans le cadre d'une coopération continue avec les partenaires locaux et internationaux. Saluant, à l'occasion, le lancement du premier fonds d'investissement privé dédié au financement des Start-ups sous forme d'un Fonds commun de placement à risque (FCPR), lequel a été créé selon le système international GP/LP, à la faveur des contributions d'investisseurs privés. S'exprimant à la clôture des travaux du workshop international ''Startup development and Investor Connect'', organisé par l'accélérateur d'entreprises ''Algeria Venture'', en collaboration avec l'ambassade des Etats-Unis à Alger et le Programme de développement du droit commercial (CLDP) relevant du Département américain du Commerce, avec la participation d'experts internationaux, de Start-up, d'incubateurs d'entreprises ainsi que d'investisseurs des secteurs public et privé, le ministre a souligné l'importance de ce workshop de 04 jours, pour le renforcement des capacités des Start-ups en leur permettant d'améliorer leurs offres aux investisseurs. Rabah Mokhtari