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Commission de supervision des élections : les partis partagés entre satisfaction et attente
Publié dans Algérie Presse Service le 29 - 02 - 2012

ALGER - De nombreux représentants et présidents de partis politiques se sont dits mardi satisfaits de l'implication des magistrats dans la supervision des élections législatives prévues le 10 mai prochain y voyant "une garantie supplémentaire" de la transparence du scrutin mais d'autres ont préféré attendre le résultat de leur travail sur le terrain.
Dans une déclaration à l'APS en marge de l'installation de la commission nationale de supervision des élections, les représentants des partis ont salué la mise en place de cet organe pour garantir la transparence du processus électoral tandis que d'autres ont préféré attendre la fin du processus électoral pour se prononcer.
La commission constitue un "soutien" aux partis politiques qui surveilleront de leur côté le processus électoral dans le cadre d'une commission nationale de surveillance, ont estimé des formations alors que d'autres perçoivent en la multitude des commissions une possibilité d'interférence des prérogatives.
L'ensemble des partis présents à la cérémonie d'installation se sont félicités de l'implication des magistrats dans la supervision des élections sachant qu'il s'agit d'une des revendications exprimées devant l'instance de consultations mise en place pour recueillir les propositions des différentes parties de la classe politique et de la société civile sur les réformes politiques.
"Toutes les parties concernées par le déroulement des prochaines législatives ont la lourde responsabilité de permettre au citoyen de s'exprimer en toute souveraineté et choisir ses représentants à l'Assemblée Populaire Nationale (APN), a indiqué Taazibt Ramdane, représentant le Parti des travailleurs.
Le président de la République avait souligné dans son discours du 23 février que les élections de 2012 étaient différentes des élections précédentes qu'elles étaient cruciales et qu'elles intervenaient dans un contexte de pressions et de menaces d'ingérence dans les affaires internes de l'Algérie, a rappelé M. Taazibt estimant que la question de la transparence des prochaines législatives revêtait une "importance capitale".
Il a rappelé que son parti a demandé à ce que le processus électoral soit encadré par des magistrats avec les représentants des partis politiques sous la coupe d'une seule commission présidée par un magistrat. Il a cependant émis des réserves sur le nombre des membres de la commission qui, selon lui, pouvait être source de confusion.
Il a par ailleurs souhaité que les membres de cette commission ne subissent pas les pressions de ceux qui ont l'habitude d'agir de la sorte avec l'Administration. "L'avenir du pays est en jeu", a-t-il insisté, ajoutant qu'il appartenait à tout un chacun d'assumer son entière responsabilité maintenant que "le chef de l'Etat a affirmé sa volonté politique pour des élections démocratiques".
Pour sa part, le représentant du Rassemblement national démocratique (RND), Abdeslam Bouchouareb a estimé que cette commission constituait "la meilleure garantie" de transparence des prochaines élections ajoutant qu'aucune élection, en Algérie ou dans un autre pays, n'a été déjà entourée d'autant de garanties susceptibles de leur conférer transparence et régularité.
De son côté, le président du mouvement de la société pour la paix (MSP), Bouguerra Soltani, a affirmé que la revendication de son parti d'une supervision judiciaire du processus électoral "s'est concrétisée sur les plans théorique et politique ce qui signifie que la volonté réelle du président de la République d'ouvrir le jeu a pris forme au niveau du discours politique". Il a ajouté que le MSP "souhaite que cette commission joue pleinement son rôle pour faire honneur à l'Algérie" relevant cependant certaines "lacunes" consistant selon lui, en "l'absence d'outils juridiques pour définir les prérogatives de la commission et dissuader quiconque s'avise de se jouer de la volonté du peuple".
Il a appelé à cet effet le président de la République à promulguer une ordonnance définissant les prérogatives des commissions de supervision et de surveillance ainsi que celles des commissions des wilayas, des élus et des partis.
Le secrétaire général du mouvement En-Nahda, Fateh Rebiai, a estimé que la relance des commissions électorales et la présence des représentants de partis aux travaux des commissions de communes et de wilayas, à la collecte des procès-verbaux de dépouillement et l'annonce des résultats, "sont de nature à conférer davantage de transparence aux élections".
Par ailleurs M. Rebiai a souhaité que l'implication des magistrats dans la supervision judiciaire du processus électoral "mette fin au monopole de l'Administration qui se rend souvent coupable d'abus". Il a estimé que la justice qui constitue un soutien pour les partis, doit relever le défi pour consolider son indépendance vis à vis de l'Exécutif. Pour M. Rebiai, "le renforcement des prérogatives de la justice et de la commission de surveillance ainsi que la présence des représentants de partis tout au long du processus électoral dotent les partis politiques d'atouts majeurs pour convaincre le peuple de voter".
Le président du Front National Algérien (FNA), Moussa Touati, a déclaré que cette commission "empêchera la fraude notamment à la faveur des nouveaux procédés d'élections" affirmant que le succès de la mission de supervision restait tributaire de sa relation avec l'Administration". Selon lui, la mise en place de cette commission n'influera pas sur le taux de participation qui reste lié, a-t-il soutenu, "à la confiance des citoyens qu'il faut rétablir en redonnant le pouvoir au peuple".
Pour sa part, le secrétaire général du mouvement d'Entente nationale, Ali Boukhazna, a indiqué que la commission des magistrats est "un mécanisme qui se substitue à l'Administration en matière de supervision des élections". "Si les magistrats font preuve de neutralité dans l'accomplissement de leur mission nous pouvons alors dire que la justice a assuré son indépendance", a-t-il encore soutenu.
Le président du Front de l'Algérie nouvelle, agréé récemment, Benabdeslam Djamel, a indiqué que l'installation de la commission de supervision des élections législatives "est une première démarche qui doit être suivie par d'autres afin de consacrer la supervision judiciaire après l'amendement de la Constitution".
Le peuple algérien "s'est abstenu de voter dès lors qu'il a constaté que ce processus était entaché de fraude", a estimé M. Benabdeslam soulignant "la nécessité de rétablir la pleine souveraineté de électeurs et de bannir la fraude".
Chelabia Mahdjoubi, présidente du mouvement pour la Jeunesse et la démocratie, a considéré pour sa part que l'installation de la commission de supervision des élections législatives dénotait d'un acte de "renouveau et de changement positif". Elle a émis le vœu que la commission "soit à la hauteur de la responsabilité dont elle est investie pour sortir l'Algérie du tunnel, garantir des élections transparentes et mettre en place un parlement crédible". Mme Mahdjoubi s'est interrogée, à l'instar de représentants des autres partis, si le nombre des magistrats était suffisant pour superviser les élections sur l'ensemble du territoire national.
De son côté, la représentante du parti du Front de libération nationale (FLN), Habiba Bahloul, a souligné que l'installation de cette commission était susceptible de conférer aux élections "la régularité et la transparence" attendues de tous.


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