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Ksour de Ouargla et de Témacine : le processus de réhabilitation s'éternise
Publié dans Algérie Presse Service le 14 - 05 - 2012

Les deux secteurs sauvegardés de la wilaya, le ksar de Ouargla et celui de Témacine, sont encore en attente des textes officiels qui doivent répondre à la problématique complexe qui caractérise ce dossier, ont indiqué les responsables de la direction de la Culture de la wilaya de Ouargla.
"Si le ksar de Ouargla a déjà été classé Secteur sauvegardé (31 mars 2011), celui de Témacine, à une vingtaine de kilomètres de Touggourt, attend son décret de création comme secteur sauvegardé depuis juillet 2011, date à laquelle un dossier le concernant a été déposé devant la Commission nationale des biens culturels'', a fait savoir l'archéologue Siagh Chérifa, chargée du patrimoine à la direction de la culture de la wilaya.
Cependant pour le ksar de Ouargla, citoyens, membres de l'association et instances concernées sont encore aujourd'hui dans l'attente de la saisine ministérielle du wali qui doit précéder à une délibération de l'APW pour le démarrage d'une étude en trois phases pour l'établissement d'un PPSMVSS (Plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur des secteurs sauvegardés), comme le stipule l'article 3, du décret 03- 324 du 5 octobre 2003, ont résumé les responsables de la direction de la culture de la wilaya.
En effet, de nombreuses étapes juridiques, aussi bien que culturelles et sociétales, doivent encore être franchies par les administrations, mouvements associatifs et populations concernées pour que ces deux ksour, d'une région peuplée depuis la préhistoire et qui recèle une densité archéologique et civilisationnelle remarquable, accèdent à la réhabilitation qu'ils méritent, ont indiqué des responsables de la direction de la Culture et des membres de l'Association du Ksar de Ouargla pour la Culture et l'Islah.
Les membres de l'Association du Ksar de Ouargla, créée en 1989, s'alarment de l'état de dégradation permanente que connaît la vieille ville, malgré les initiatives de restauration et de réfection prises par différents acteurs depuis une dizaine d'années.
Ces initiatives effectuées notamment par la direction de l'urbanisme et de la construction, puisant dans le Fonds du Sud en 2002, ont complété les démarches de l'association qui a obtenu une première inscription du ksar au patrimoine national en mars 1996 puis un second classement comme secteur sauvegardé en mars 2011, ont signalé des membres de l'association du Ksar.
Rénover dans le respect des normes traditionnelles
Aujourd'hui, malgré la revalorisation des places publiques, de quelques façades, des lieux de culte et partiellement du mur d'enceinte, effectuée par la DUC, rien ne peut empêcher les habitants de rénover leurs habitations vétustes sans respecter les normes traditionnelles. "Ainsi, ils portent atteinte au patrimoine millénaire qu'elles constituent'', a déploré le docteur Khaled Benmohsen, président de l'association du Ksar.
Un autre problème épineux est celui des héritiers qui, dans l'incapacité de s'entendre sur le devenir de l'héritage commun, "le laissent à l'abandon'', a regretté, pour sa part, l'architecte Oum-El-Kheir Benzahi, membre de l'association. Enfin, le manque de prise de conscience de la valeur de cet héritage, qui subit des agressions diverses allant des constructions modernes hétéroclites à l'intérieur de l'enceinte historique, aux amas d'ordures et autres vandalismes, a été également souligné par les différents intervenants.
A pied d'œuvre depuis 1989, l'association du Ksar a à son actif l'organisation de deux séminaires (2007 et 2009) et envisage d'en organiser un 3ème au mois de juin prochain.
D'une étendue de 30 hectares, la vieille ville de Ouargla est encore habitée par une population estimée à 10.000 personnes occupant 2.400 habitations.
Peuplée depuis plus de 100.000 ans, la région n'a, selon les historiens et archéologues, pas subi de rupture d'occupation. Ses autochtones seraient donc les descendants directs des proto-berbères de la préhistoire. Les langues parlées dans le ksar de Ouargla sont le Tagargrant et le tomzabt. A N'goussa, est parlé le Tagangossit. Des variantes linguistiques existent sur le territoire de la wilaya où est également parlé l'arabe.
La région de Ouargla a connu de brillantes civilisations dont celle des Rostémides (767-909) dont la vieille capitale Sedrata, détruite, est aujourd'hui enfouie sous les sables.


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