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Le combat permanent de l'Algérie pour des relations internationales équitables
Publié dans Algérie Presse Service le 04 - 07 - 2012

L'Algérie a joué un rôle moteur dans la promotion de relations économiques multiformes à l'échelle internationale, dès les premières années de son indépendance, s'illustrant par son militantisme en faveur des causes justes.
Le rôle grandissant de l'Algérie dans les forums internationaux, dès son accession à l'indépendance a ainsi toujours été dominé par sa détermination à oeuvrer activement pour l'indépendance économique des pays en développement, tout en plaidant, dès le début des années 70 pour un nouvel ordre économique international (NOEI).
Dans une lettre adressée Le 30 janvier 1974 au Secrétaire général de l'ONU, au nom du groupe des pays non-alignés, l'Algérie a, dans ce contexte, appelé a la tenue d'une session extraordinaire de l'Assemblée générale de l'instance onusienne consacrée à l'examen de la question "des matières premières et du développement".
Le défunt Président Houari Boumediene prononce le 10 avril de la même année, un discours mémorable à la session spéciale de cette AG à travers lequel il plaide pour un nouvel ordre économique international plus juste soutenant un prix juste au matières premières.
En prolongement de la démarche algérienne, 94 Etats membres de l'ONU, au nom du groupe des non-alignés soumettent, quelques jours plus tard, à la commission un projet de résolution commune intitulé "déclaration concernant l'instauration d'un nouvel ordre économique international".
Cette déclaration a mis en exergue les principes devant constituer son assise, notamment l'égalité souveraine de tous les Etats, la non-ingérence dans leurs affaires internes, leur participation effective au règlement des problèmes mondiaux et la liberté de choisir leur propre système économique et social.
Elle a également souligné la libre gestion par les pays en voie de développement, de leurs ressources naturelles, de leurs activités économiques nécessaires à leur développement ainsi que le contrôle des sociétés multinationales qui activent sur leur territoire. La déclaration a, en outre prôné la mise ne oeuvre de rapports "justes et équitables" entre les prix des matières premières et autres produits exportés par les pays en voie de développement et les prix des matières premières et autres produits exportés par les pays développés.
Près de 40 ans après la revendication d'un NOEI, quelques progrès dans les relations économiques internationales ont été enregistrés au profit des pays qualifiés en voie de développement, accompagnés parfois par des changements importants, notamment la réforme des règles relatives au commerce international, dont l'introduction dans les accords du GATT (ancêtre de l'OMC), de la partie commerce et développement.
Un régime qui a été maintenu dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) avec le cycle de Doha qui envisage, rappelle-t-on, d'inclure l'agriculture dans la future réglementation des échanges internationaux.
De la revendication d'un NOEI à la réforme des organisations internationales
Les premières années de l'Algérie indépendante ont été ainsi marquées par une action sur tous les fronts, notamment au sein des organisations internationales où elle a milité pour la réforme de ces dernières en vue d'une meilleure prise en charge des problèmes du développement. La réforme préconisée par l'Algérie porte notamment sur la démocratisation des organisations internationales, dominées par les pays occidentaux.
En décembre 1974 l'AG des Nations unies, présidée par le ministre des affaires étrangères M. Abdelaziz Bouteflika adopte une résolution (3362) stipulant l'élaboration d'une étude afin de rendre le système des Nations Unies apte à traiter les problèmes de coopération économique internationale.
L'Algérie a, par ailleurs contribué grandement à la transformation de l'ONUDI en institution spécialisée en matière de développement industriel et consacrée par la déclaration de Lima (1975) à laquelle l'Algérie avait pleinement participé à son élaboration.
Mais, l'action de l'Algérie pour l'émergence de nouvelles organisations économiques ne s'inscrivent pas uniquement dans le cadre de l'ONU. Les réformes souhaitées pour un ordre économique plus juste concernent également les autres organisations internationales dont elle est membre à part entière.
Durant cette période, l'Algérie connaît au plan interne, une dynamique économique d'envergure caractérisée par des investissements intensifs tendant à concrétiser sa politique de développement basée sur le modèle des industries industrialisantes.
Cette volonté fermement affichée par les autorités politiques du pays pour accorder la priorité aux dossiers économiques a impliqué l'adhésion de l'Algérie aux différentes organisations économiques internationales de dimension régionales et mondiales.
Dès 1963, l'Algérie a adhéré à la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), à l'Association de développement (IDA) et au Fonds monétaire international (FMI), puis à la Banque africaine de développement (BAD) en 1964, à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en 1969, à l'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP) en 1970 et à la Banque arabe pour le développement économique de l'Afrique (BADEA) ainsi qu'à la Banque islamique de développement (BID) en 1975.
Dans les années 90, l'Algérie a rejoint également d'autres institutions du groupe de la Banque mondiale, dont la Société financière internationale (IFC) en 1990, l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements en 1996.
Au niveau régional ou continental, l'Algérie a encouragé et suscité la création d'organisations économiques, appelant à l'institution d'une coopération économique arabo-africaine.
La décision de créer la BADEA, le Fonds spécial arabe pour l'Afrique (FASA) et le Fonds arabe d'assistance technique aux pays arabes et africains (FAATAA) a été, ainsi, prise lors du sommet arabe d'Alger en novembre 1973.
L'Algérie milite pour une pleine coopération inter-africaine
A l'échelle de l'Afrique, l'Algérie a oeuvré pour la concrétisation d'une véritable coopération multisectorielle entre l'ensemble des pays du continent que ce soit dans le cadre de l'organisation de l'union africaine (OUA) et plus tard de l'Union africaine (UA).
Fidèle a ses principes de justice et solidarité, l'Algérie est ainsi à l'origine à la création du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), est partie du sommet de l'OUA à Alger en 1999. Cette initiative est née lors du sommet de l'OUA à Alger en 1999, avant d'être concrétisée le Président Bouteflika et plusieurs chefs d'Etat africains en 2001 dans le but de trouver les solutions appropriées aux problèmes de développement en Afrique.
Ce programme stratégique soutenu par l'UA, en remplacement de l'OUA dissoute en 2002, vise à définir des plans d'actions cohérents en mesure de soutenir le développement multisectoriel des pays africains. Il représente le cadre général des efforts à entreprendre pour atteindre les objectifs escomptés.
Les pères fondateurs du NEPAD sont depuis, régulièrement invités aux sommets annuels du G8, ou à l'instar de l'Algérie, les uns et les autres parmi les dirigeants africains plaident pour la promotion de partenariats diversifiés mutuellement bénéfiques en relation avec le cercle très fermé des pays les plus industrialisés de la planète.
Par Bouaziz Zahia


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