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Mouvement de grève du corps commun de la santé pour l'"amélioration" des conditions socioprofessionnelles
Publié dans Algérie Presse Service le 18 - 10 - 2012

Les travailleurs du corps commun de la santé du CHU Mustapha Pacha (Alger) ont organisé mercredi des actions de protestation pour demander l'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles, alors que la tutelle s'est engagée à prendre en charge les préoccupations des grévistes.
Dans le grand hôpital d'Alger-centre, le CHU Mustapha Pacha, une marche de protestation a été organisée la matinée dans l'enceinte de cet établissement hospitalier par les travailleurs du corps commun, scandant des slogans hostiles à l'administration et au ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, les accusant d'être restés insensible" et d'"avoir gardé la sourde oreille" par rapport à leurs revendications "légitimes".
Les corps communs de la santé, en grève depuis le 15 octobre, regroupant les agents de sécurité, les chauffeurs, le corps administratif, les femmes de ménage, revendiquent notamment la révision du régime indemnitaire, le glissement catégoriel et la régularisation des contractuels et des vacataires pour leur permettre d'exercer "convenablement" leur métier et de vivre "dignement".
"Nous sommes le personnel le plus pauvre et le plus méprisé de l'Algérie. Des gens sont encore payés à 9000 DA. Comment pourrions-nous vivre dans ces conditions ? Des ouvriers professionnels de notre corps, qui ont plus de 25 ans de service touchent à peine 16.000 DA", a déploré le secrétaire général de la section syndicale UGTA du corps commun du CHU Mustapha Pacha, Ahmed Terrak.
"J'ai plus de 20 ans de service et je perçois un salaire d'à peine 10.000 DA. Regardez ma fiche de pays, voyez-vous-même. J'ai 5 garçons à ma charge, parmi eux un diabétique. Pourquoi reste-t-on insensible à notre situation", s'est interrogée une infirmière du Centre Pierre et Marie Curie (CPMC).
Un service minimum est assuré. Toutefois, l'activité a été perturbée par ce débrayage, a-t-on constaté sur les lieux, où la plupart des malades viennent de l'intérieur du pays.
Un homme, la mine défaite, ruminant sa colère, n'arrivait pas à admettre qu'il avait parcouru des centaines de kilomètres pour repartir bredouille chez lui, après s'être vu signifié l'annulation de son rendez-vous.
"Mon rendez-vous a été annulé à cause de cette action de protestation. Les documents d'admission ne peuvent être établis, étant donné que le corps commun n'assure pas son service et pourtant je viens de loin (Chlef), mais personne n'a rien voulu savoir", s'est emporté Mokhtar, la trentaine.
Une autre jeune fille, accompagnant son père, s'accroche avec un médecin qui avait du mal à lui expliquer les raisons de l'ajournement du rendez-vous de son paternel.
"Chaque fois on nous raconte la même chose. Pourquoi les plus privilégiés voient leurs problèmes de santé réglés même durant les mouvements de grève", s'est indignée Sarah venue de Bejaia.
Au CHU Nafissa Hamoud d'Hussein Dey (ex-Parnet), un agent de sécurité fait part des "souffrances" du corps commun de la santé en raison du "mépris" et des conditions socioprofessionnelles "déplorables" dans lesquelles ils vivent.
"J'ai plus de 5 ans de service dans cet hôpital. J'ai un contrat de deux ans renouvelé une seul fois. Mais dès que le deuxième contrat a expiré, j'ai demandé des explications. On m'avait signifié de travailler dans ces conditions, alors que je suis dans l'illégalité", a dénoncé cet agent de sécurité, sous couvert d'anonymat.
Le ministère de la Santé, pour sa part, indique que la tutelle s'engage à "améliorer autant que faire se peut" les conditions socioprofessionnelles de ce corps commun.
"La moralisation et la réhabilitation de la notion de service public est un objectif qui ne peut être atteint qu'à la condition que tous les professionnels se mobilisent. Cette mobilisation passe par le dialogue, confiance et le partenariat entre la tutelle et les partenaires sociaux", a indiqué le chargé de la communication du ministère, Slim Belkessam.
"Le personnel de la santé doit exercer dans de bonnes conditions pour qu'il mène à bien sa mission. C'est dans ce sens que nous privilégions les portes du dialogue qui demeurent ouvertes à tous les acteurs", a-t-il ajouté.


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