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Première rencontre à Ouagadougou pour trouver une solution "négociée"
Publié dans Algérie Presse Service le 04 - 12 - 2012

Le médiateur dans la crise malienne, Blaise Compaoré, rencontre ce mardi à Ouagadougou, pour la première fois ensemble, des émissaires du pouvoir malien, du groupe armé Ansar Dine et du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg) en vue de trouver une solution "négociée" au conflit dans le nord de ce pays.
Il s'agit d'une nouvelle étape qui s'ouvre dans le dossier malien. Le président burkinabé Compaoré expliquera, mardi après-midi, à ses hôtes son objectif : proposer une cessation complète des hostilités entre partie malienne et mouvements armés, présents dans le Nord, en contrepartie les acteurs doivent accepter la réunification du territoire et le renoncement à la charia, selon des sources proches de la médiation.
Lundi, des discussions préliminaires se sont tenues à Ouagadougou entre une délégation du gouvernement malien et le président Compaoré, médiateur pour la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Conduite par le ministre des Affaires étrangères Tiéman Coulibaly, la délégation de Bamako, a rappelé ses conditions pour un dialogue, après un entretien avec M. Compaoré.
"Nous agissons dans le cadre de la Constitution du Mali : la République est une et indivisible et elle est laïque, et à cet égard les revendications indépendantistes et autres, les tentatives d'installer une confession et une loi par la force ne peuvent pas prospérer au Mali", a souligné M. Coulibaly, à l'issue de l'entretien avec le médiateur.
Depuis plusieurs mois, M. Compaoré "a beaucoup discuté avec les uns et les autres dans le cadre de séances préparatoires. Je crois que le moment est venu de passer à une autre phase, c'est pour cela que nous sommes là", a encore expliqué le chef de la diplomatie malienne.
"Nous aboutirons", a-t-il assuré. Il s'est cependant montré prudent sur les discussions de mardi : elles doivent selon lui seulement permettre d'examiner "les possibilités d'amorcer un dialogue". Ce qu'un autre membre de sa délégation Tiébilé Dramé, appelle une "phase pré-exploratoire".
En vue des premières discussions conjointes avec des représentants du pouvoir malien, des représentants d'Ansar Dine et de la rébellion touareg du MNLA se trouvent depuis ce week-end dans la capitale burkinabè.
Dans la foulée du coup d'Etat de mars dernier contre le président Mamadou Toumani Touré, Ansar Dine a pris le contrôle du nord du Mali avec deux autres groupes terroristes Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).
Quant à la rébellion du MNLA qui prône l'autodétermination du Nord malien, elle a été évincée en juin de la région par les islamistes avec qui il avait mis en déroute l'armée malienne en début d'année.
Au moment où M. Comaporé tente d'obtenir une solution "négociée", une intervention armée africaine (plus de 3.000 hommes) se prépare pour déloger les islamistes armés du nord du Mali, une option rejetée par plusieurs pays dont l'Algérie.
Par la voix du ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, Daho Ould Kablia, l'Algérie a récemment réaffirmé son opposition à une intervention militaire au Mali.
"L'Algérie est contre une intervention militaire au Mali et préfère une solution pacifique et politique basée sur l'intégrité territoriale de ce pays et sur les négociations entre les populations du nord et les autorités centrales à Bamako en vue d'élargir les prérogatives et non pas les territoires", avait précisé le ministre.
M. Ould Kablia avait ajouté que l'Algérie "déploie des efforts pour unifier la vision et le discours des partisans du mouvement Ansar Dine et des Touaregs afin d'entamer le dialogue avec le gouvernement malien".
En soutenant la nécessité d'une solution politique négociée à la crise malienne, le commandant des Forces américaines en Afrique (Africom), le général Carter Ham, a, lui aussi, mis en garde lundi contre toute intervention militaire au Mali, et réaffirmé que la négociation était ''la meilleure voie'' pour résoudre la crise dans ce pays.
Dans une intervention consacrée à la lutte contre le terrorisme en Afrique présentée devant un think tank américain à Washington, le patron d'Africom, a estimé qu'"une attaque militaire mal préparée et menée dans la précipitation au Mali ''sera non seulement vouée à l'échec mais ne fera qu'empirer la situation".
Il a observé que les ''liens idéologiques'' entre les différents groupes terroristes étaient devenus des ''liens opérationnels'', en citant Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Al-Shabaab en Somalie et Boko Haram au Nigeria.
Pour M. Ham, "il y a des liens, des réseaux, une collaboration et une synchronisation qui se développent de plus en plus entre les différentes groupes terroristes qui constituent la plus grande menace à la stabilité régionale et, de façon plus générale, à travers l'Afrique, et certainement à l'Europe et aux Etats-Unis".


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