L'Organisation de l'unité syndicale africaine (OUSA) a réaffirmé, vendredi à Alger, sa "ferme" volonté de défendre et de préserver son indépendance "qui demeure à jamais l'Organisation représentative de toutes les sensibilités en Afrique". Dans une déclaration adoptée à l'issue du 10ème congrès, les participants ont rejeté "toute tentative de fusion et de renouvellement de leur fidélité et de leur indéfectible attachement à l'OUSA, ainsi qu'à ses principes inébranlables basés sur les valeurs ancestrales de l'Afrique". Les congressistes ont également invité le comité exécutif à "prendre toutes les dispositions pour préserver les acquis au niveau de l'Organisation internationale du travail (OIT) et à renforcer la coopération avec cette Organisation au sein de laquelle les travailleurs jouent un rôle essentiel, tant sur le plan international que sur le plan continental". Parmi les recommandations de cette rencontre internationale, figure également "la promotion du patriotisme syndical et économique, l'encouragement de l'emploi des jeunes, une plus grande participation des femmes, une bonne gouvernance et une plus grande insertion du dialogue social et de la paix qui demeurent des préalables pour un développement durable en Afrique". Le 10ème congrès de l'OUSA était aussi une occasion pour ses membres de "saluer l'octroi du statut d'Etat observateur à la Palestine par l'ONU", considérant cela comme une "victoire historique de la reconnaissance des sacrifices du peuple palestinien pour son droit à un Etat souverain". Un hommage a été rendu, par la même occasion, aux syndicalistes de la République sahraoui (RASD), tout en souhaitant à ce pays une "autodétermination dans le cadre des résolutions onusiennes".