Les participants à une cérémonie organisée mercredi au palais de la culture Moufdi-Zakaria (Alger) en hommage au défunt Ahmed Ben Bella à l'occasion du premier anniversaire de sa mort, ont affirmé la nécessité d'écrire toute l'histoire pour dévoiler les aspects méconnus du long combat mené par le premier président de l'Algérie indépendante. L'écrivain historien, Mohamed Abbas a souligné à cette occasion que le défunt qui a joué un "important dans la Révolution" était "resté fidèle à ses principes en dépit des obstacles rencontrés au cours des différentes étapes de son combat". Le compagnon de Ben Bella durant de longues années, Mohamed Belhadj, a estimé que la lumière devait être faite sur plusieurs aspects de la vie de Ben Bella qui était connu pour être proche des gens et de la réalité de l'Algérie. Abderrahman Chérif qui avait occupé le poste de chef de cabinet de de la présidence de la République sous Ben Bella, a indiqué, de son côté, que l'histoire du militantisme du défunt ne pouvait se résumer aux évocations d'une simple rencontre de circonstance, soulignant la nécessité d'enregistrer cette histoire et de la préserver pour les générations futures. Après avoir rappelé les positions de Ben Bella durant sa présidence de l'Algérie, il a salué son soutien, par la suite, au processus de concorde et de réconciliation nationales qui ont permis de mettre fin à l'effusion de sang et de restaurer la sécurité et la stabilité sur tout le territoire national. Pour sa part, le moudjahid Djelloul Malaika, est revenu sur les différentes étapes du parcours du président défunt, évoquant en particulier son attachement aux principes de liberté et d'affranchissement. Ben Bella disait sans cesse "nous ne pouvons nous contenter de l'indépendance de l'Algérie tant que la Palestine reste sous occupation israélienne", se souvient l'intevrenant. Né le 25 décembre 1916 à Maghnia (wilaya de Tlemcen), feu Ben Bella a rejoint très tôt les rangs du parti du peuple algérien (PPA). Il fut l'un des membres du groupe des 22 qui ont déclenché la Révolution. Il a occupé plusieurs postes importants durant la Révolution et après l'indépendance. Le 27 septembre 1962 il est nommé président du Conseil national de la révolution (CNRA) - Chef du gouvernement, avant d'être élu président de la République jusqu'au 19 juin 1965.
