Les participants à l'atelier international sur "le retour volontaire assisté des migrants", clôturé dimanche soir à Tlemcen, ont mis l'accent sur le retour volontaire en tant que choix idéal dans le processus de migration. Ils ont considéré cette option comme une bonne solution pour régler le problème de migration sous ses différentes formes, à la fois pour les pays d'accueil et d'origine, insistant sur la nécessité d'accompagner ce retour de toutes les conditions de réintégration. Ils ont également recommandé lors de la séance de clôture de cette rencontre, organisée par la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l'Homme en coordination (CNCPPDH) avec le Conseil italien pour les réfugiés, de protéger les migrants, de soutenir les capacités de gestion des flux migratoires en Algérie et de mettre en place un dispositif national en matière de flux des différentes catégories de migrants dans le respect des conventions internationales ratifiées par l'Algérie. Tout en mettant l'accent sur l'aspect humain dans le traitement des migrants du point de vue protection et préservation de la dignité, les participants ont appelé à conclure dans ce sens des accords bilatéraux et multilatéraux avec les pays concernés. Le Secrétaire général de la CNCPPDH, Abdelwahab Mordjana, a présenté le projet de l'Algérie sur le soutien et la protection des migrants et les capacités de gestion des flux migratoires mixtes entre 2011 et 2013, avant d'appeler à consacrer le concept de retour volontaire comme projet réel et solution durable où les migrants et les demandeurs d'asile sont partie dans les consultations. Pour sa part, Dr Christopher Hein, directeur du Conseil italien pour les réfugiés a rappelé le rôle de cette instance qui contribue à la recherche de solutions aux problèmes relatifs aux réfugiés et à mobiliser l'opinion publique sur les problèmes que rencontre cette catégorie en Italie et dans d'autres pays, ainsi que la mise en œuvre d'activités de coopération pour le développement au profit des peuples des pays en voie de développement. Il a souligné que son conseil a consacré un budget de l'ordre de 677 millions d'euros en 2013 pour prendre en charge les volets humanitaires et sociaux des migrants et assurer leur accompagnement au retour volontaire dans leur pays. Cet atelier est le sixième du genre au niveau national après ceux tenus à Alger et Biskra dans le but de renforcer et de consolider le "projet Algérie" relatif à l'appui de la protection des migrants et des capacités de gestion des flux migratoires mixtes.
