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L'Egypte s'inquiète d'un projet de barrage éthiopien sur le Nil
Publié dans Algérie Presse Service le 06 - 06 - 2013

Le ministre égyptien des Ressources en eau et de l' Irrigation, Mohamed Bahaa-Eddin, a déclaré mardi que le barrage de la Renaissance que l'Ethiopie prévoit de construire sur le Nil, aura un impact négatif sur la production d'électricité du Haut barrage d'Egypte.
Mohamed Bahaa-Eddin a souligné que les 74 milliards de m3 d'eau du Nil retenus derrière le Haut barrage d'Egypte seront détournés vers le barrage que souhaite construire l'Ethiopie.
"Nous vivons dans une zone où l'eau manque et nous ne permettrons aucune réduction de la part d'eau du Nil qui revient à l'Egypte (55,5 milliards de m3)", a-t-il insisté.
"La vie en Egypte dépend du Nil, l'eau est une question de sécurité nationale pour nous et nous ne céderons jamais sur cette question", a ajouté M. Bahaa-Eddin.
Le ministre a également indiqué que le rapport présenté par le comité tripartite sur le barrage de la Renaissance était insuffisant, soulignant la nécessité de mener davantage d'études sur l'impact économique, social, environnemental et sécuritaire du barrage.
"Toutes les options" possibles si le barrage éthiopien nuit à l'Egypte (officiel)
Un conseiller du président égyptien Mohamed Morsi a averti mercredi que "toutes les options" étaient possibles si le projet éthiopien d'un barrage sur le Nil nuisait à l'Egypte, rapportent les médias égyptiens.
"Il est du droit de l'Egypte de défendre ses intérêts, comme d'autres gens ont le droit de défendre les leurs. Il doit y avoir des garanties selon lesquelles le barrage éthiopien ne nuira pas à l'Egypte, ou alors toutes les options seront sur la table", a déclaré Ayman Ali dans des propos cités dans la presse.
La conseillère pour les affaires politiques du président Morsi, Pakinam el-Charkawi, citée par l'agence Mena, a déclaré que le Caire allait demander à l'Ethiopie d'arrêter son projet. "La première étape sera de demander à l'Ethiopie d'arrêter la construction du barrage", a-t-elle dit.
L'Ethiopie a entamé fin mai une déviation du Nil Bleu sur 500 mètres, en vue de la construction d'un important barrage hydro-électrique, un projet de 3,2 milliards d'euros.
Le Caire avait réagi la semaine dernière, en affirmant son opposition "à tout projet qui pourrait affecter le débit du fleuve en aval".
Le Nil Bleu rejoint le Nil Blanc à Khartoum pour former le Nil, qui traverse le Soudan puis l'Egypte avant de se jeter dans la Méditerranée.
L'Egypte considère que ses "droits historiques" sur le Nil sont garantis par deux traités datant de 1929 et 1959 lui accordant notamment un droit de veto sur tout projet en amont que Le Caire jugerait contraire à ses intérêts.
Ces accords sont toutefois contestés par la majorité des autres pays du bassin du Nil, dont l'Ethiopie, qui ont conclu un traité distinct en 2010 leur permettant de développer des projets sur le fleuve sans avoir à solliciter l'accord du Caire.
Le président Morsi a prévenu lundi que son pays ne laisserait pas sa part du Nil être menacée même "d'une goutte".


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