Les éléments de la Gendarmerie nationale ont arrêté à Guelma quatre individus activant dans le secteur de la distribution de médicaments accusés d'avoir écoulé 90.000 boîtes de psychotropes à travers le territoire national, apprend-on mardi auprès de ce corps de sécurité. Trois parmi les mis en cause ont été placés en détention provisoire. Une quatrième personne, une femme, a été mise sous contrôle judiciaire, alors que deux autres individus sont en fuite, indique la même source, précisant que les individus arrêtés, originaires de Constantine et de Laghouat, travaillent pour des entreprises de distribution de médicaments et pour des pharmacies. Selon la Gendarmerie nationale, une enquête a été menée dans 11 sociétés situées à Chlef, Laghouat, Constantine, Tébessa, Skikda, Sidi Bel-Abbes, Ager, Bouira, ainsi qu'à Zeralda, siège social de l'entreprise mère. Une enquête, minutieusement menée, a établi que plus de 90.000 boîtes de psychotropes ont été écoulées illégalement, avec la complicité des individus arrêtés. L'enquête remonte au mois de janvier dernier lorsque les gendarmes ont arrêté un individu qui écoulait des psychotropes à Guelma. La découverte de 1.400 comprimés de psychotropes de différentes marques en possession de cet individu a été aussitôt suivie par la mise en place d'une équipe de limiers chargés de rechercher l'origine de ce trafic, a indiqué la même source. Les individus arrêtés ont été présentés lundi (hier) devant le procureur de la République et inculpés pour "détention et commercialisation illégale de psychotropes" et "vente de psychotropes sans ordonnance".
