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Référendum en Crimée: un projet de résolution occidental rejeté à l'Onu
Publié dans Algérie Presse Service le 16 - 03 - 2014

Un projet de résolution occidental contre le référendum de dimanche en Crimée a été rejeté samedi par le Conseil de sécurité de l'ONU, au moment où des manifestations avaient lieu à Moscou entre partisans et opposants à l'intervention russe dans cette péninsule du sud de l'Ukraine.
La Russie a mis son veto à ce projet de résolution contre le référendum de dimanche en Crimée, en tant que membre permanent du Conseil, bien que 13 voix ont été recueillies en faveur du projet, tandis que la Chine s'est abstenue. Ce vote avait été demandé par les Etats-Unis, qui avaient rédigé un texte très modéré afin d'obtenir l'aval de Pékin.
Le veto russe était une certitude après l'échec, vendredi à Londres, d'une réunion américano-russe de la dernière chance pour tenter de trouver un compromis sur la crise ukrainienne.
L'ambassadeur russe Vitaly Tchourkine a justifié son vote en répétant que les nouvelles autorités à Kiev résultaient d'un "coup d'Etat" et que la Russie "respecterait le volonté du peuple de Crimée".
"La Russie peut mettre son veto à cette résolution mais elle ne peut pas mettre son veto à la vérité", a répliqué l'ambassadrice américaine Samantha Power en invoquant l'article 2 de la Charte de l'ONU.
Le projet de résolution affirmait que "le référendum ne peut avoir aucune validité et ne peut pas fonder la moindre modification du statut de la Crimée". Il demandait à tous les Etats et organisations internationales de ne pas reconnaître son résultat et de "n'entreprendre aucune action qui pourrait être interprétée comme une reconnaissance d'un changement de statut".
Manifestation pro et anti-Moscou dans la capitale russe
Des dizaines de milliers de Russes manifestaient samedi à Moscou contre l'"occupation" de la Crimée et la politique du Kremlin à l'appel d'un collectif d'opposition, tandis qu'un rassemblement d'organisations nationalistes défendait au même moment la ligne officielle près de la Place Rouge.
Le défilé de l'opposition, parti de la Place Pouchkine en direction de l'avenue Sakharov (du nom de l'ancien dissident soviétique), rassemblaient jusqu'à 50.000 personnes, selon des correspondants de presse sur place.
"J'estime que la Crimée c'est l'Ukraine, même si la majorité des gens sont russes, ils doivent régler leurs problèmes avec leur Etat, la Russie n'a rien à voir avec ça", a dit une manifestante. "C'est une guerre, une occupation, c'est inacceptable de la part d'un Etat civilisé", a-t-elle ajouté.
Au même moment, plusieurs milliers de personnes, 15.000 selon la police, étaient rassemblées près de la Place de la Révolution et du Kremlin, à l'appel d'organisations nationalistes, avec des banderoles de soutien à la politique du président Vladimir Poutine.
"Il n'y aura pas de Maïdan à Moscou!", ont lancé les orateurs, faisant allusion au nom de la Place de l'Indépendance de Kiev, la capitale ukrainienne, où trois mois de manifestations ont débouché fin février sur la chute du président Viktor Ianoukovitch, réfugié depuis en Russie, et l'installation d'un nouveau pouvoir pro-occidental.
Les premiers résultats du référendum prévus dimanche soir
Les résultats préliminaires du référendum sur le rattachement de la Crimée à la Russie prévu dimanche seront connus "peu après" la fermeture des bureaux de vote à 20h00 (18h00 GMT), selon Mikhaïlo Malychev, président du comité d'organisation de la consultation.
"Les résultats définitifs du vote, qui commence à 08H00 (6h00 GMT), seront annoncés lundi matin", a-t-il indiqué, soulignant que "les militaires ukrainiens déployés en Crimée peuvent voter". "623 journalistes représentant 129 médias ont été accrédités pour couvrir la référendum, suivi aussi par 135 observateurs étrangers venus de 23 pays", a-t-il précisé.
Environ 1,5 million de bulletins de vote ont été imprimés, ce qui correspond à la population adulte plus un pour cent, ont encore indiqué les organisateurs du référendum. Selon eux, le budget de la consultation, couvert entièrement par les fonds de la région, s'élève à 16 millions de hryvnias, soit 1,3 million d'euros.
Quelque 70 observateurs de 23 pays ont souhaité surveiller le référendum sur le statut de la république autonome ukrainienne de Crimée prévu le 16 mars, a annoncé à Simferopol Mikhaïl Malychev, chef de la commission du Conseil suprême de Crimée pour l'organisation du référendum.
Parmi les observateurs étrangers figurent notamment les représentants de la Belgique, de la Chine, des Etats-Unis, de la Lettonie, de la Mongolie, de la Pologne, et de la Russie. Certains d'entre eux sont déjà arrivés dans la république.
Pendant le référendum, les habitants de la Crimée devront répondre à deux questions: "Souhaitez-vous le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie en qualité de sujet fédéral?" et "Etes-vous pour le rétablissement de la Constitution de la République de Crimée de 1992 et du statut de la Crimée au sein de l'Ukraine?".
Environ 1,515 million de personnes pourront participer au vote. Pour que le "oui" l'emporte, il faudra que les votes favorables représentent plus de la moitié des suffrages exprimés. Aucun seuil de participation minimal n'est
Le Conseil suprême de Crimée a antérieurement rapporté que les 27 commissions électorales territoriales de la Crimée avaient déjà reçu les bulletins de vote.
Peuplée principalement de russophones, la Crimée a été rattachée en 1954 à l'Ukraine qui faisait alors partie de l'Union soviétique. Il s'agissait d'une décision purement formelle, car le transfert de ce territoire a été effectué à l'intérieur du même Etat. Après la chute de l'URSS en 1991, la Crimée est restée au sein de l'Ukraine, mais a reçu le statut de république autonome.
Conformément à sa première Constitution de 1992, la Crimée définissait ses relations avec l'Etat ukrainien sur la base d'accords bilatéraux. La Rada suprême (parlement ukrainien) a aboli la Constitution de 1992 en mars 1995, supprimant de facto l'autonomie de la Crimée.


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