Ali Fewzi Rebaïne, candidat du parti Ahd 54 à l'élection présidentielle du mois d'avril, a dénoncé, dimanche à Grarem Gouga (daïra de Mila), la corruption et la dilapidation des biens de l'Etat qu'il compte combattre s'il remporte cette élection. "Nous avons constaté que la corruption est devenue une monnaie courante et une tradition que ce soit dans l'administration ou bien dans l'économie'', a déploré M. Rebaïne lors d'un meeting populaire organisé dans la maison de jeunes de Grarem Gouga. Le candidat de Ahd 54 à ce scrutin a dénoncé ce qu'il estime être la corruption au sein de l'administration, particulièrement lorsqu'il s'agit de l'obtention de documents administratifs pour la confection de documents officiels. "Il est inadmissible d'accepter dorénavant toute corruption et pots-de-vin exigés aux citoyens. Nous savons aujourd'hui d'où ces derniers émanent, qui en est la cause et où va l'argent du peuple", a-t-il déclaré devant un parterre de citoyens composés essentiellement de jeunes. M. Rebaïne a estimé dès lors qu'il est le seul opposant ayant un programme riche et varié pouvant mettre un terme aux "fléaux de la corruption et la dilapidation des biens de l'Etat''. Pour cet objectif, il préconise notamment ''la réhabilitation de la Cour des comptes, des Douanes ainsi que de la justice", appelant la population à l'aider dans ''son parcours de combattant'' et voter massivement pour lui le jour du scrutin. Il s'est interrogé par ailleurs sur l'utilité de la Commission nationale de supervision de l'élection présidentielle du 17 avril (CNSEL) qui est loin, a-t-il dit, ''de condamner et pénaliser les membres du gouvernement pour l'utilisation des biens de l'Etat pendant la campagne électorale''.
