Douze (12) artisans de la wilaya de Naâma ont bénéficié d'un financement du fonds national de promotion des activités de l'artisanat traditionnel, pour l'acquisition de matériels, a-t-on appris jeudi auprès de la chambre de l'artisanat et des métiers (CAM) de la wilaya. Le fonds a financé ce matériel pour contribuer à l'accroissement des capacités de production et l'amélioration de la qualité du produit artisanal, au profit d'artisans activant dans le domaine du tissage, l'habit traditionnel, poterie, la pâtisserie traditionnelle, la vannerie et la bijouterie traditionnelle. Un matériel qu'ils ont reçu à l'occasion de la célébration de la fête de l'indépendance et la jeunesse. Les dossiers déposés pour bénéficier de financement, ont dépassé les 60 demandes de la part d'artisans et d'associations activant dans le domaine de l'artisanat, afin de pouvoir acquérir ou rénover leurs matériels, ont révélé les responsables de la CAM de Naâma. Selon la même source, le nombre d'inscrits à travers la wilaya dans différentes activités, a atteint, à la mi-mai dernier, les 1.605 artisans répartis entre l'artisanat d'art (467 artisans), la production de matière (257), et les services (881). D'autre part, la CAM de Naâma, en collaboration avec l'établissement pénitencier de la commune de Ain-Sefra, a effectué des tests de qualification au profit de 13 détenus qui ont acquis un métier et qui ont bénéficié d'un diplôme devant leur permettre, une fois leur peine purgée, d'exercer une activité, et ce dans le cadre des efforts de réinsertion dans la vie active, selon la même source. Dans le but de renforcer les chances de promotion des produits de l'artisanat, un centre de valorisation du potentiel local a été réalisé et équipé et mis en service depuis plus de deux année à Ain-Sefra, au côté de la maison de l'artisanat de Naâma qui dispose de locaux pour l'exposition et la promotion des produits des artisans, ainsi que d'ateliers. Dans le même cadre, 583 artisans ont bénéficié de locaux afin de pouvoir exercer et exposer leurs produits, à l'instar du tissage, de la tapisserie et de la maroquinerie, a-t-on fait savoir. Ces espaces, répartis à travers les 12 communes de la wilaya, permettent aux artisans de pérenniser des activités qu'ils ont héritées de leurs ancêtres, et d'offrir des opportunités pour l'insertion de la main d'œuvre qualifiée dans le marché local de l'emploi, estime-t-on de même source.
