Les participants à une rencontre organisée vendredi sur les évènements du 17 octobre 1961 ont estimé que ces évènements ont constitué "une étape phare" de la révolution du 1er novembre 1954 qui avait démontré l'attachement des enfants de la communauté nationale à l'étranger à leur patrie. Lors de la rencontre organisée à l'initiative de sa formation, le président du parti du Front el Moustakbal, Abdelaziz Belaid a mis l'accent sur l'atrocité des évènements du 17 octobre qui avaient fait des centaines de morts parmi les Algériens qui ont été jetés dans la Seine à Paris (France). M. Belaid qui a plaidé pour "une relecture des crimes coloniaux français contre les Algériens", a affirmé l'importance de "consolider les liens" entre la génération de novembre et celle de l'indépendance, saluant "le rôle de la communauté nationale à l'étranger dans l'aboutissement de la révolution et son attachement à sa patrie en toutes circonstances". Le moudjahid Mohamed Ghafir dit "Moh clichy" qui avait participé à ces évènements, a affirmé que le 17 octobre 1961 est "une étape phare de la révolution du 1er novembre", rappelant "le rôle de la communauté algérienne en France dans la lutte contre le colonialisme français. Le moudjahid a rappelé que les enfants de la communauté nationale ont contribué à la création de l'Etoile nord africaine (ENA), avant de participer efficacement à la révolution du 1er novembre. La rencontre qui durera deux jours a été ponctuée par la projection de quelques séquences du dernier film documentaire réalisé sur ces évènements douloureux par Yasmina Adi, intitulé "Ici on noie les Algériens". A l'ordre du jour de la deuxième journée de cette rencontre figurent la présentation de conférences et de témoignages de moudjahidine et moudjahidate ayant vécu l'évènement, outre la projection complète du film documentaire précité.
