Le film "Rani myet" (Je suis mort), du réalisateur algérien Yacine Mohamed Benhadj qui a été projeté dans la soirée du jeudi, dans la section long métrage de la 8ème édition du festival international d'Oran du film arabe, reflète l'esprit d'un cinéaste singulier. Malgré les nombreuses critiques des journalistes et du public lors du débat, ayant suivi sa projection, le réalisateur a essayé de défendre son produit cinématographique en faisant observer que son film reflète un modelé cinématographique d'un genre nouveau qui tranche avec les autres oeuvres. Ce film, se distingue par son scénario plutôt complexe retraçant certains évènements disparates, ainsi que son choix de certains passages qui montrent des images à la fois cruelles et violentes. Le film, produit en 2014 raconte l'histoire de Omar (campé par Omar Chouchène), impliqué dans un vol de voiture à l'intérieur de laquelle il découvre une mallette d'argent appartenant à un criminel notoire. Omar, est confronté à un dilemme par le fait qu'il doit satisfaire les besoins de sa famille, pauvre. Cette histoire raconte également d'autres maux tels que le trafic des produits pyrotechniques (pétards) répandus dans le milieu de la délinquance juvénile avec tout ce que cela suppose comme nuisances et autres atteintes à la quiétude et la sécurité publique. Les premiers rôles du film sont partagés par des comédiens algériens, tels que Omar Chouchène, Ismaïl Boudaoud et Idir Ihmichène.