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La faillite de Khalifa Bank provoquée par d'autres parties qu'Abdelmoumène Khelifa (Avocat)
Publié dans Algérie Presse Service le 14 - 06 - 2015

Les trous financiers ayant entraîné la faillite puis la dissolution de Khalif Bank n'ont pas été provoqués par son ex-propriétaire Abdelmoumène Rafik Khelifa mais par "d'autres parties", a soutenu dimanche devant le tribunal criminel de Blida l'avocat Nacereddine Lazzar, citant la Banque d'Algérie et le liquidateur du groupe Khalifa, Moncef Badsi.
Plaidant en faveur de son client, le principal accusé dans le procès de l'affaire de la caisse principale de Khalifa Bank, Me Lazzar a affirmé qu'il s'agit d'un dossier "pénal imaginaire et démesurément exagéré", ajoutant que la dissolution de la banque "aurait pu être évitée" car non dictée par une cessation de payement mais par une décision "corrective".
"Nous ne sommes pas face à une banqueroute simple mais à une mise en faillite de la banque par d'autres parties qu'Abdelmoumène Khelifa qui a toujours respecté sa solvabilité. Khalifa Bank n'a jamais atteint un niveau de liquidation et plusieurs témoins ont affirmé avoir perçu des intérêts considérables", a-t-il souligné dans sa plaidoirie s'agissant du chef d'accusation de "banqueroute frauduleuse".
Tout en ajoutant que les clients qui se présentaient à la défunte banque lorsqu'elle était en activité récupéraient leurs placements de "manière ordinaire", l'avocat a déploré que "le parquet n'a pas présenté les preuves matérielles" corroborant ses accusations.
L'intervenant a, en outre, réfuté que son client ait usité de "prête-noms" s'agissant de l'activité de sa banque et mis en avant les investissements colossaux consentis "dans le cadre de la loi" par l'ex-milliardaire déchu pour des projets dont l'utilité a profité à d'autres parties.
Rappelant le témoignage de l'ex-administrateur de cette banque et ex-ministre des Finances, Mohamed Djellab dans lequel il soutenait que ladite banque "n'avait pas atteint la cessation de payement", Me Lazzar a précisé que son client avait pris des dispositions pour éviter cette situation, dont la suspension des petits placements.
Il a, en outre, noté que le retrait de l'agrément du commerce extérieur à la défunte banque puis la campagne médiatique qui s'en est suivie autour d'une prochaine dissolution, "ont achevé à l'époque cette institution privée", dés lors que les placements avaient cessé et que ceux qui y avaient été effectués ont été retirés par leurs propriétaires, conséquemment à ces donnes.
Plaidant, en outre, au sujet des chefs d'accusations d'"escroquerie et d'abus de confiance" ainsi que de "corruption", l'avocat a estimé que les réductions proposées par l'ex-Khalifa Airways étaient une "pratique dictée par les lois de la concurrence" et que celle-ci évoluait dans un "environnement concurrentiel difficile", en raison du monopole exercé par Air-Algérie.
Mettant, par ailleurs, en avant les investissements placés par l'ex-propriétaire de Khalifa Airways pour la formation du personnel naviguant de la compagnie, Me Lazzar a relevé que c'est Air-Algérie qui a récupéré ces ressources humaines qualifiées et estimé, par conséquent, qu'il appartient au liquidateur du groupe défunt, Moncef Badsi, de récupérer auprès de cette dernière les sommes investies pour cette formation.
Quant aux recrutements effectués au sein de Khalifa Airways, l'avocat a infirmé l'existence "forcément de liens" entre ces derniers et des placements de fonds auprès de la banque dissoute. Me Lazzar est allé dans le même sens s'agissant de l'octroi des crédits par cette dernière à des clients pour y avoir effectué des dépôts, soutenant que la pratique "est raisonnable" et que ce qui ne le serait pas c'est de le faire "sans garanties".
Reconnaissant l'éventualité que cela ait pu avoir lieu, il a précisé néanmoins que la proportion était "infime" tout en notant devant le président du tribunal, le juge Antar Menouar, qu'aucune loi "n'interdisait ce type de procédures".
"Mon client avait une vision futuriste et Khalifa Bank était une entreprise citoyenne", avait-t-il relevé auparavant, déplorant que le parquet ait construit ses accusations sur des "probabilités", avant de requérir, au terme de sa plaidoirie, "l'humanisme et le sens de la justice du tribunal lors des délibérations en prévision du verdict".


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