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Arabie Saoudite : appels au calme et à la retenue après l'exécution d'un dignitaire chiite
Publié dans Algérie Presse Service le 03 - 01 - 2016

L'exécution en Arabie saoudite du dignitaire chiite, cheikh Nimr Baqer al-Nimr, a suscité la colère de plusieurs pays au Moyen-Orient en particulier en Iran, et provoqué l'indignation de la communauté internationale qui a appelé à la retenue et à éviter l'escalade de la tension dans la région.
L'Arabie saoudite a exécuté samedi 47 personnes condamnées pour "terrorisme" dont le chef religieux saoudien Nimr Baqer al-Nimr, 56 ans. Les condamnés ont été exécutés dans 12 villes différentes du royaume, selon le ministère saoudien de l'Intérieur.
Le cheikh Nimr avait été condamné à mort en octobre 2014 pour "sédition", "désobéissance au souverain" et "port d'armes" par un tribunal de Ryadh spécialisé dans les affaires de terrorisme. L'arrestation du dignitaire chiite en juillet 2012 avait provoqué des manifestations au royaume qui s'étaient soldées par la mort de deux de ses partisans.
La mise à mort du cheikh Nimr Baqer al-Nimr, figure de la contestation contre le pouvoir en place en Arabie saoudite, a provoqué la colère notamment dans les communautés chiites d'Arabie saoudite, d'Iran, d'Irak, du Liban et de Bahreïn.
Vive tension en Iran
A Téhéran, les protestations ont été vives après l'exécution du cheikh Nimr, un millier de manifestants s'est rassemblé dimanche à proximité de l'ambassade de l'Arabie Saoudite en Iran, malgré l'interdiction du gouvernement pour éviter de nouveaux dérapages après l'attaque lancée dans la nuit contre ce bâtiment qui a été en partie incendié.
Au même moment, 300 à 400 Iraniens se sont rassemblés place Palestine, pour dénoncer l'exécution du dignitaire chiite saoudien scandant des slogans hostiles notamment à Ryadh. D'autres rassemblements ont également eu lieu dans d'autres villes iraniennes.
Tout en dénonçant l'exécution, le président iranien Hassan Rohani, a jugé "totalement injustifiables" les attaques contre l'ambassade de l'Arabie saoudite à Téhéran et le consulat saoudien à Machhad (nord-est).
Par ailleurs, le chargé d'affaires saoudien à Téhéran a été convoqué au ministère iranien des Affaires étrangères qui lui a signifié la "protestation" des autorités iraniennes.
Au Bahreïn, des affrontements ont opposé dimanche la police à des manifestants chiites qui protestaient contre l'exécution du chef religieux Nimr. Ces violences qui ont fait des blessés, se sont produites dans plusieurs localités de la banlieue de Manama.
Le Liban s'est lui aussi indigné face à cette exécution dénonçant, par le biais du mouvement chiite Hezbollah "un crime haineux perpétré sur la base de fausses allégations".
Pour sa part, l'ayatollah Ali Sistani, plus haute autorité chiite en Irak, a qualifié d'"agression" le "versement du sang pur" des exécutés. Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a, quant à lui, fait part d'un "énorme choc" et averti du potentiel déstabilisateur de l'exécution de al-Nimr.
En Irak également, des centaines de personnes ont manifesté dans la ville de Kerbala, certains dirigeants appelant le gouvernement à fermer l'ambassade d'Arabie saoudite récemment rouverte à Baghdad.
Appels à éviter "l'exacerbation des tensions sectaires"
A l'étranger, plusieurs pays et organisations ont exprimé leur préoccupation face à l'exécution du dignitaire religieux saoudien et la colère que celle-ci a provoquée.
"Les Etats-Unis exhortent le gouvernement d'Arabie saoudite à permettre que s'exprime pacifiquement la contestation", dans un communiqué signé John Kirby, porte-parole de la diplomatie américaine.
Se disant "particulièrement préoccupés" par cette exécution, les Etats Unis appellent les responsables de la région à "redoubler d'efforts pour enrayer l'escalade des tensions régionales".
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé "au calme et à la modération dans les réactions à l'exécution" et demandé "à tous les dirigeants de la région de chercher à éviter l'exacerbation des tensions.
Pour la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, "ce cas a le potentiel d'enflammer un peu plus les tensions sectaires qui font déjà beaucoup de dégâts dans la région".
Et la France a appelé aussi les responsables du Moyen-Orient à "tout faire pour éviter l'exacerbation des tensions sectaires et religieuses" dans la région. Elle "déplore profondément l'exécution samedi par l'Arabie saoudite de 47 personnes, dont le chef religieux chiite", selon un communiqué des Affaires étrangères.
Par la voix du porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, l'Allemagne a jugé que "l'exécution de Nimr Baqer al-Nimr renforce l'inquiétude actuelle quant à une tension croissante (...) au sein de la région".


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