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Nouvel an amazigh 2966: la symbolique d'Ayred dans la région de Beni Snouss mise en exergue
Publié dans Algérie Presse Service le 11 - 01 - 2016

La symbolique du rituel "Ayred", lié à la célébration du nouvel an amazigh dans la région de Beni Snouss située sur les monts sud-ouest de la wilaya de Tlemcen, a été mise en exergue lundi par l'anthropologue et chercheur, Dr Mohamed Sahridj.
Animant une conférence au palais de la culture Abdelkrim Dali à l'occasion des festivités culturelles de Yennayer, le Dr Sahridj a abordé la portée historique et sociale du carnaval millénaire "Ayred" dans la région de Beni Snouss, rappelant que ce cérémonial de trois jours remonte à la victoire du roi Chachnak en 950 avant Jésus christ (JC) sur les troupes de Pharaon, selon des récits historiques.
Dans un ouvrage intitulé "La verveine fanée", il revient en détail sur cet événement historique. Après cette bataille, un carnaval Ayred (lion en amazigh) fut organisé fêtant cette victoire, synonyme de force garantissant la paix.
Ce carnaval à la dimension d'une fête populaire comporte un rituel et des coutumes et son appellation diffère d'une région à l'autre, a-t-il dit.
Dans la région de Beni Snouss, les habitants de douar "Tafesra" appelle cette fête "Cheikh Bouguernane". Aux villages de Beni Achir, Sidi Larbi, Ouled Moussa elle prend l'appellation "Kraa Friaa", a fait remarquer le conférencier soulignant que l'appellation ne change en rien la nature de la célébration et des traditions.
Dans ce carnaval, les enfants et les jeunes portent des costumes et des masques représentant des animaux. En tête de file, on trouve Ayred, un jeune déguisé en lion. Le défilé parcourt les allées et artères du village avec les chants et la danse sous les clameurs de youyous qui fusent de partout et les sons du bendir.
Trois jours durant, le cotège arpente le village de maison en maison. Ayred est un présage d'un nouvel an agraire prospère, a-t-il évoqué.
Les jeunes masqués sont entourés d'une femme sous le déguisement d'une lionne qui danse au milieu des participants et comme le veut la tradition, Ayred, en compagnie de lionceaux, ôte avec un bâton tous les obstacles à son passage, comme pour symboliser le retour de la prospérité et de la fertilité.
Tout au long du parcours, différents produits alimentaires sont collectés par les jeunes auprès de la population et distribués ensuite aux pauvres et veuves avec des louanges à Dieu implorant une récolte agricole abondante.
En marge de cette rencontre, une exposition de plats populaires est organisée, dans le hall du palais de la culture, par des associations. La célébration de Yennayer se poursuivra avec l'accueil de la caravane organisée par le Haut commissariat à l'amazighité (HCA) qui sillonne 15 wilayas et visant à faire connaitre davantage les traditions amazighes ancestrales.


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