ANP: sortie de 10 promotions de l'Ecole supérieure du matériel d'El-Harrach    Tennis/Tournoi M25 Monastir: Toufik Sahtali qualifié au 2e tour    Il y a 20 ans disparaissait l'icône du style "Tindi", Othmane Bali    Constantine: 11e Festival international de l'inchad du 25 au 30 juin    Bac 2025: plusieurs condamnations à des peines de prison pour fraude et fuite de sujets d'examen    Wilaya d'Alger : Saison estivale, rentrée scolaire et grande campagne de nettoyage au cœur d'une réunion    Adhésion du CODESA à l'Organisation mondiale contre la torture    Conférence-débat à Alger sur les entreprises d'Etat et les défis du management stratégique    ANP : arrestation de neuf éléments de soutien aux groupes terroristes en une semaine    Forum africain de l'énergie : Yassaa présente l'expérience de l'Algérie en matière d'énergie durable    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 55637 martyrs    Chlef: plus de 300 projets enregistrés au guichet unique    Déjouer toutes les machinations et conspirations contre l'Algérie    « Abdelmadjid Tebboune n'a pas accordé d'entretien à des journaux français »    La finale WAT – MCA décalée à mercredi    Ligue 1 Mobilis: le leader tient bon à Chlef, CRB nouveau dauphin    Un nouvel élan aux efforts de développement équitable et intégré    Les MAE de plusieurs pays arabes et musulmans condamnent    Ambiance maussade en Israël où la guerre des ombres devient l'apocalypse publique    Campagne de sensibilisation autour des menaces sur les récoltes de la tomate industrielle    Les dernières sueurs de la saison    Au cœur des Hauts Plateaux de l'Atlas saharien, Aflou offre bien plus qu'un paysage rude et majestueux    Para-athlétisme/GP de Tunis: 11 médailles pour l'Algérie, dont 4 en or et un record mondial signé Berrahal    Le président de la République reçoit l'ambassadeur du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord auprès de l'Algérie    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie au Koweït    Relizane : le Moudjahid Abed Salmi inhumé à Mazouna    Ghaza: l'UNRWA met en garde contre l'arrêt complet des opérations humanitaires    L'USMA stoppe l'hémorragie, l'USMK enchaîne    La télévision d'Etat annonce une nouvelle salve de missiles contre l'entité sioniste    Quels impacts le classement du GAFI (Groupe d'action financière) sur la liste grise et noire dans la lutte contre la corruption ?    La première journée des épreuves marquée par une bonne organisation dans les wilayas de l'Est du pays    Une date célébrée à travers plusieurs wilayas de l'est du pays    Ghaghaa, la fontaine oubliée... ou l'art d'assoiffer la mémoire    C'est parti !    Les lauréats de l'édition 2025 couronnés    L'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel met en garde    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le droit international atteste de l'imprescriptibilité des massacres du 8 mai 1945
Publié dans Algérie Presse Service le 11 - 05 - 2016

Les dispositions du droit international relatives aux crimes de guerre attestent de l'imprescriptibilité des massacres perpétrés le 8 mai 1945, par la France coloniale contre le peuple algérien, a affirmé mercredi à Alger le directeur du Centre des études et de la recherche au Conseil constitutionnel, Mohamed Bousoltane.
"Il n'y aucun empêchement juridique" pour poursuivre la France pour les crimes commis en Algérie le 8 mai 1945, a indiqué Mohamed Bousoltane dans son intervention devant le Conseil de la Nation lors d'une conférence intitulée "Les crimes coloniaux sont-ils imprescriptibles, le cas des massacres du 8 mai 1945", rappelant qu'en vertu des dispositions du droit international qui ont défini le concept des crimes de guerre et d'extermination, les massacres du 8 mai étaient "imprescriptibles".
Il a cité à cet effet, les procès tenus après la conclusion du Traité de Rome en 1998 en vertu duquel la Cour pénale internationale (CPI) spécialisée dans le jugement des auteurs d'exterminations collectives, de crimes contre l'humanité à l'instar des crimes commis durant les années 90 au Rwanda et en ex-Yougoslavie.
Selon l'article 6 dudit Traité, les massacres du 8 mai viennent en tête des crimes internationaux" car réunissant toutes les caractéristiques d'une extermination, a-t-il poursuivi.
M. Bousoltane a indiqué également que "même s'il est impossible d'invoquer la responsabilité des personnes dans le cas des massacres du 8 mai 1945 car n'étant plus de ce monde", il est du droit de l'Algérie, a-t-il dit, de "revendiquer dédommagement aux institutions pour lesquelles ils travaillaient".
Dans son intervention, l'avocate Fatma Zohra Benbraham a jugé, elle, important de "faire endosser la responsabilité aux Etats et non aux personnes comme c'est le cas pour les crimes commis par la France coloniale".
Elle a ajouté à ce propos, qu'un travail était actuellement en cours avec un groupe de juristes pour inclure le concept de "responsabilité de l'Etat" et non de personnes dans les crimes de guerres et génocides.
Mohamed El Corso, enseignant à l'Institut d'histoire, a appelé d'autre part, à faciliter le travail des historiens par l'accès aux archives, insistant sur la nécessité d'accorder toute l'attention à la collecte des témoignages oraux.
Il est important, selon lui, de traiter l'histoire nationale avec discernement et rationalité en s'éloignant des chiffres et des statistiques qui restent inefficaces.
Dans une déclaration à la presse en marge de la conférence, la Moudjahida Louisa Ighil Ahriz, a réitéré la revendication du repentir de la France pour les crimes commis à l'encontre des Algériens, qualifiant d'inadmissible que la France demande des excuses à la Turquie pour ses crimes contre les Arméniens durant la première guerre mondiale alors qu'elle continue d'ignorer ce qu'elle a commis en Algérie pendant plus d'un siècle.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.