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Locales 2017: les citoyens d'Arzew attendent davantage de leurs futurs élus
Publié dans Algérie Presse Service le 18 - 11 - 2017

La commune d'Arzew, considérée comme la capitale de la pétrochimie du pays, peine à s'assurer un développement local tous azimuts répondant aux attentes d'une population de plus en plus nombreuse.
La mission paraît difficile pour les futurs élus qui seront issus des élections locales du 23 novembre. Le pari n'est pas toujours facile à tenir pour cette ville-dortoir, en pleine expansion démographique, qui a vu, depuis peu, ses recettes fiscales baisser, même si elle compte parmi les plus riches communes du pays.
D'une simple allée d'un kilomètre, bordée de palmiers et d'un petit port de pêche, Arzew est aujourd'hui une ville grouillante, où vivent quelque 100.000 âmes dans plusieurs agglomérations secondaires éclatées comme El-Mouhgoune, les cités Zabana et Ben Boulaïd, Haï Gourine, Akid Athmane et autres zones d'habitation qui ne cessent de grossir.
"Arzew a toujours souhaité assumer son propre développement", soutient la secrétaire générale de l'Assemblée populaire communale (APC), Mokhtaria Bouraâda, soulignant que la commune ne bénéficiait d'aucun subside de l'Etat.
"A l'exception des projets communaux de développement, des projets à forts impacts sociaux, le reste de la nomenclature des projets se réalise en autofinancement", a-t-elle affirmé, citant de nombreux projets dont l'élargissement de la liaison routière Arzew-Cap Carbon sur une distance de 9 kilomètres, un projet prometteur devant briser l'enclavement de cette région et lui ouvrir des perspectives prometteuses en matière de développement touristique.
La commune tente de trouver d'autres ressources pour financer son propre développement local, explique la même responsable, assurant que les recettes communales annuelles, actuellement estimées à 1,42 milliard DA, ont diminué de 35% par rapport aux années passées, en raison de la baisse de la fiscalité pétrolière.
"Ce manque à gagner a influé, quelque peu, sur la gestion communale notamment en matière de fonctionnement et d'équipements", a souligné la même source, informant que la masse salariale représentait 51% du budget communal.
"Nos ressources proviennent pour l'essentiel de la taxe sur activité professionnelle (TAP), de la TVA, de l'IRG, de la taxe foncière, de la taxe d'assainissement et de l'impôt forfaitaire unique", a expliqué Mokhtaria Bouraada, ajoutant que "pour pallier cette baisse des recettes, la commune s'emploie à introduire d'autres modes de financement à commencer par le relèvement du prix des loyers des locaux commerciaux et la revalorisation d'autres sources de financement génératrices de revenus supplémentaires notamment par voie d'adjudication.
Dans ce chapitre, elle citera d'autres gisements fiscaux tels que le marché couvert d'El-Mouhgoun (marché hebdomadaire pour 4 millions DA) ainsi que la mise des prix de location des kiosques, des salles des fêtes û deux salles parmi les trois existantes û et l'encouragement de l'investissement au niveau local.
Une population et des attentes
Des habitants d'Arzew sont unanimes à considérer que leur ville connaît aujourd'hui un développement "limité" au regard de sa vocation de "capitale de la pétrochimie" et de toutes les potentialités qu'elle recèle et qui restent à exploiter.
"Nos besoins sont nombreux mais restent non-satisfaits. Nous attendons beaucoup des futurs élus pour régler nos problèmes, répondre à nos doléances et être réellement à notre service", soulignent de nombreux citoyens, rencontrés devant le siège de l'APC.
Transport, assainissement, dégradation de l'environnement, gestion des zones d'habitation qui ont poussé comme des champignons sur les hauteurs de la ville et hygiène sont autant de problèmes soulevés par les citoyens.
"Une commune comme Arzew, connue à l'échelle mondiale pour sa zone pétrochimique, n'a même pas une gare routière digne de ce nom. Celle qui existe à l'entrée de la ville est dépourvue des conditions les plus élémentaires. L'été, elle se transforme en fournaise et l'hiver, elle devient un bourbier", déplore un travailleur, contraint d'emprunter cette gare pour rejoindre son lieu de travail à Oran.
Les jeunes se plaignent du manque de loisirs et d'animation culturelle. "La salle de spectacles El-Mactaa est inexploitée presque tout le long de l'année, alors que son aménagement a coûté des millions", déplore un étudiant.
Le tourisme, autre source de revenus
Les futurs élus locaux doivent exploiter les potentialités que leur ville recèle notamment en matière de tourisme. De l'avis de tous, ce secteur peut donner une impulsion à cette région côtière compte tenu de la beauté de ses paysages et de sa baie. Citoyens et responsables locaux évoquent la route Arzew-Cap Carbon qui peut entamer un changement et offrir des perspectives encourageantes au développement du tourisme pour créer de l'emploi durable et endiguer le chômage des jeunes, de plus en plus prononcé.
Pour l'heure, tout semble suspendu pour la commune d'Arzew qui attend impatiemment l'aménagement de la zone d'expansion touristique de Cap Carbon ou encore l'aménagement de la zone d'activités de Ksibet pour assurer son décollage économique. Pour cette zone d'activités, seule une briqueterie privée a été réalisée.
"Une diversification de l'économie s'impose aujourd'hui", fait remarquer un élu sortant de l'APC d'Arzew, qui estime que "le changement est recommandé par les citoyens qui aspirent à un mieux-être".
L'urbanisation au pas de charge et l'expansion démographique ont exercé un effet contraignant sur les gestionnaires locaux qui doivent trouver une alternative au développement local de cette ville, dont le noyau historique, sa vraie carte postale, tombe en ruines faute de moyens financiers. Une alternative peut exercer un effet d'entraînement sur d'autres secteurs tels que la sous-traitance industrielle, en raison de la présence d'un pôle pétrochimique, le développement des services et surtout le secteur de l'hôtellerie.


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