AYOUN OCCUPEE - L'Association des défenseurs des droits de l'Homme des Sahraouis (Codesa) a dénoncé les violations continues par l'occupant marocain des droits fondamentaux du peuple sahraoui, en particulier le droit à l'autodétermination et à l'indépendance. Dans un rapport sur l'état des droits de l'Homme au Sahara occidental occupé, la Codesa a abordé les violations commises par le Maroc au cours du mois de novembre 2019 dans le domaine des droits de l'Homme à l'égard des civils sahraouis dans les villes du Sahara occidental, où les services militaires et civils marocains continuent de confisquer les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels dans un déni flagrant du droit international, du droit humanitaire et des droits de l'Homme. Des cas de violation ont été soulevées par de nombreuses organisations internationales de défense des droits de l'Homme et un ensemble de résolutions des Nations Unies relatives à la question du Sahara occidental face aux atteintes aux droits fondamentaux dans les territoires occupés. Dans une lettre adressée au Représentant permanent des Etats-Unis d'Amérique auprès de l'Organisation des Nations Unies, et au président du Conseil de sécurité, le Représentant du Front Polisario à l'ONU, Sidi Mohamed Omar, a rappelé que le Secrétaire général a insisté à plusieurs reprises sur le fait qu'une surveillance impartiale, globale et soutenue de la situation des droits de l'Homme était nécessaire pour garantir la protection de toutes les personnes au Sahara occidental. "Il est donc impératif que le Conseil de sécurité exerce la pression nécessaire sur le Maroc pour que les observateurs des droits de l'Homme et les observateurs internationaux des Nations Unies obtiennent un accès complet, sans entrave et continu au Sahara occidental occupé, et qu'ils puissent faire rapport librement et ouvertement sur les droits de l'Homme dans le territoire", a-t-il insisté. "Les Nations Unies ont la responsabilité juridique et morale de déployer tous les efforts possibles pour assurer la protection des droits de l'Homme dans le Sahara occidental occupé en attendant la décolonisation du territoire conformément aux résolutions pertinentes de l'ONU", a plaidé M. Sidi Omar.