La Conférence du Désarmement a ouvert sa session 2020 mardi au Palais des Nations Unies à Genève, sous la présidence de l'ambassadeur, Représentant permanent de l'Algérie auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, Rachid Belbaki et des autres organisations internationales en Suisse. Cet événement présente une opportunité pour l'Algérie de marquer une plus grande visibilité de son rôle traditionnel d'acteur actif au sein des instances onusiennes.Dans un message adressé à la Conférence, le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum a appelé les membres de la Conférence à "s'inspirer des principes de l'ONU, à l'effet de mobiliser leur volonté politique nécessaire à la redynamisation des travaux de cette instance" Il a également rappelé "les importantes contributions de notre pays dans le domaine du désarmement, et plus particulièrement le désarmement nucléaire, à travers les responsabilités assumées dans le cadre de cette Conférence, du Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP), la première Commission de l'ONU à New York et, cette année, sa coprésidence de la Conférence pour faciliter l'entrée en vigueur du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires". En ce sens, la présidence algérienne a exhorté toutes les parties prenantes à "tirer profit des outils qu'offre le règlement de la Conférence, ainsi que les opportunités des bonnes pratiques et des initiatives existantes, en vue d'aboutir à des résultats positifs". Selon le principe de rotation, la présidence de la session de 2020 sera assurée successivement par l'Algérie, l'Argentine, l'Australie, l'Autriche, le Bangladesh et le Belarus.