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Dépréciation de la livre libanaise: réunions du gouvernement pour tenter de juguler les manifestations
Publié dans Algérie Presse Service le 12 - 06 - 2020

Le gouvernement du Liban a multiplié vendredi ses réunions pour tenter de juguler les manifestations populaires contre le marasme économique à la base de l'effondrement de la livre libanaise et du pouvoir d'achat de la population.
Les manifestants sont descendus dans la rue brûlant des pneus et bloquant des routes dans plusieurs villes y compris dans la capitale Beyrouth, jusque tard dans la nuit de jeudi. Ils ont crié leur colère contre le gouverneur de la Banque centrale Riad Salamé, critiqué pour son incapacité à enrayer la dépréciation et contre le gouvernement de Hassan Diab qui a succédé en janvier à celui de Saad Hariri poussé à la démission par le mouvement de contestation.
A Beyrouth, ils étaient plusieurs dizaines de personnes à manifester dans le centre-ville de la capitale, quelques heures avant une réunion du Conseil des ministres consacrée à un train de nominations de hauts responsables dans différentes administrations.
Répondant à des appels lancés sur les réseaux sociaux pour protester contre les "luttes d'influence partisanes" dans les nominations administratives au sein du gouvernement de Diab, ils ont déploré l'effondrement de la livre libanaise qui poursuit sa chute sur le marché noir.
Les contestataires se sont rassemblés sur la place Riad el-Solh, critiquant le cabinet Diab, notamment son "inaction" dans la lutte contre la corruption, alors que l'équipe ministérielle se présente comme composée de "technocrates indépendants". Ils se sont ensuite dirigés vers le siège du Parlement, appelant à la révolution et la chute du gouvernement avant de se rendre vers l'une des artères menant au Parlement. Les forces de l'ordre étaient présentes en force sur les lieux.
Dans la matinée, un sit-in a été organisé devant le palais de Justice de Beyrouth afin de réclamer la signature du projet de nominations et permutations judiciaires, renvoyées en début de semaine par le chef de l'Etat Michel Aoun devant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
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Dans le Nord, des manifestants se sont introduits dans la matinée au siège du ministère des Finances à Tripoli, réclamant le départ des fonctionnaires s'y trouvant, afin de protester contre la chute de la livre libanaise et l'effondrement économique.
Plusieurs personnes ont en outre bloqué l'un des accès à la place al-Nour, dans le centre-ville de la capitale du nord. Ils ont annoncé, selon l'Agence nationale d'Information (ANI), leur intention de garder la place fermée jusqu'à ce que l'Etat "assume ses obligations et contrôle le taux de change et les hausses de prix".
Dans la localité voisine de Mina, des contestataires ont forcé la fermeture du central téléphonique et le départ des employés, réclamant "la récupération des fonds pillés et la condamnation des responsables corrompus".
En soirée, plusieurs personnes se sont rassemblées devant la Banque du Liban, à Tripoli, pour dénoncer la politique monétaire du pays.
A Saïda (sud), des protestataires se sont rassemblés dans la rue des banques afin de protester contre la cherté de la vie et la dégringolade de la livre libanaise, qui a atteint un nouveau bas ces derniers jours sur le marché noir. Plus au sud, plusieurs personnes se sont rassemblées devant le Sérail à Nabatiyé, pour dénoncer la situation économique du pays.
Multiplication des réunions du gouvernement
Une rencontre a réuni vendredi M. Diab, le président Michel Aoun et le chef du Parlement Nabih Berri. Ce dernier a confirmé des mesures, sans les détailler, pour ramener le taux de change sous les 4.000 livres.
M. Diab avait entamé dans la matinée de vendredi une "réunion urgente" de son cabinet en présence du gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé et d'une délégation du syndicat des bureaux de change, selon l'ANI.
Une autre réunion du gouvernement devait se tenir à la présidence dans l'après-midi, a indiqué la même source.
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Le gouverneur de la Banque centrale est fustigé par les manifestants pour des politiques financières qui ont favorisé un endettement excessif de l'Etat, au profit disent-ils, "des politiciens et des banques". Ces politiques ont aussi provoqué la colère de la population après avoir imposé des restrictions draconiennes sur les retraits en dollars ou les transferts à l'étranger.
Jeudi, la livre libanaise a atteint sur le marché parallèle le seuil historique des 5.000 livres pour un dollar, selon des changeurs.
La forte dépréciation de la livre libanaise s'est accompagnée ces derniers mois d'une explosion de l'inflation, sans oublier les fermetures de commerces et les licenciements massifs. Ces difficultés économiques ont été l'un des catalyseurs d'un mouvement populaire inédit, déclenché en octobre 2019 pour réclamer le départ de la classe politique accusée de "corruption" et d"'incompétence".


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