Des participants au huitième séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique ont insisté, vendredi à Oran, sur la nécessité d'une synergie entre les membres de l'Union d'africaine et les trois membres non permanents au Conseil de sécurité de l'ONU. Lors d'une conférence presse, l'ambassadeur d'Algérie à Addis-Abeba (Ethiopie), Salah El-Hamdi a souligné que l'objectif du séminaire d'Oran est de réfléchir sur les voies et moyens de transmettre en totale symbiose les préoccupations du continent africain au sein de l'ONU. Des réunions se tiennent régulièrement à New York et Addis-Abeba entre les membres des deux conseils africain et onusien pour trouver les moyens les plus forts pour faire porter la voix de l'Afrique, a-t-il indiqué. De son côté, l'ambassadeur algérien, Dilmi Boudjemaa, président du Comité de suivi de l'application de l'accord de paix et de réconciliation au Mali issu du processus d'Alger, a fait savoir que la rencontre d'Oran se fixe comme objectifs, l'évaluation des défis liés au terrorisme en Afrique et la recherche des moyens pour mieux transmettre les préoccupations des Africains à l'Organisation des Nations unies et coordonner entre l'Union Africaine et l'ONU. Lire aussi: Paix en Afrique: "l'Algérie continue de jouer son rôle panafricain pour une Afrique meilleure" Pour sa part, le directeur du Centre africain d'étude et de recherche sur le terrorisme (CAERT) d'Alger, Laalali Driss a souligné que "les relations entre le Conseil de la paix et de la sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) et le Conseil de sécurité de l'ONU sont étroites et la rencontre d'Oran est très importante, surtout que les membres non permanents du Conseil de sécurité de l'ONU y participent", indiquant que les priorités africaines sont pratiquement débattues à Oran, dont celle d'adopter une seule voix africaine au Conseil de sécurité de l'ONU. Parlant du CAERT, M. Laalali a fait savoir qu'il travaille en étroite collaboration avec les différents comités concernés par le dossier du terrorisme, avec lesquels il a des contacts directs et permanents, déclarant "nous sommes la seule institution avec laquelle le bureau contre le terrorisme des Nations unies a développé une action cohérente reflétant les priorités du continent africain et nous entretenons une très bonne coopération avec le CPS et l'institution continentale spécialisée dans la lutte anti-terroriste".