Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra une réunion d'information mardi, sur la situation humanitaire en Syrie et les derniers développements dans le pays, suivie de consultations à huis clos. L'envoyé spécial pour la Syrie, Geir O. Pedersen, et le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Tom Fletcher, feront un exposé sur l'évolution de la situation politique et humanitaire, respectivement, par vidéoconférence (VTC) depuis Damas. Deux représentants de la société civile sont également attendus. Des consultations à huis clos sont prévues à la suite de la séance d'information publique. L'Iran, l'Irak, la Syrie et la Turquie devraient y participer en vertu de l'article 37 du règlement intérieur provisoire du Conseil. La rencontre sera la première réunion publique du Conseil sur la Syrie, depuis les derniers développements dans le pays. M. Pedersen devrait informer les membres du Conseil de ses engagements avec les acteurs internationaux et les différentes parties syriennes. Dans les remarques qu'il a formulées à son arrivée à Damas le 15 décembre, il a mis l'accent sur plusieurs défis auxquels le pays est confronté, notamment la nécessité urgente de lancer un processus politique inclusif, d'accroître l'aide humanitaire pour les Syriens et les réfugiés qui rentrent chez eux, et d'œuvrer en faveur de la reprise économique, entre autres. Les membres pourraient également être intéressés par l'évaluation de M. Pedersen de la situation actuelle sur le terrain, de la volonté des parties de s'engager dans une transition politique inclusive et des mesures potentielles pour faire avancer le processus politique dans le cadre de la résolution 2254. Pour sa part, M. Fletcher devrait donner un aperçu de la situation humanitaire dans le pays. Il pourrait également aborder les perturbations économiques et les obstacles qui entravent l'acheminement de l'aide humanitaire. Selon une mise à jour flash du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) du 12 décembre, la situation s'est stabilisée dans certaines parties de la Syrie, et les opérations humanitaires transfrontalières en provenance de Turquie se sont poursuivies sans entraves. M. Fletcher a en outre noté que l'accès humanitaire et l'acheminement de l'aide restaient difficiles dans certaines parties du nord-est de la Syrie. D'autre part, certains membres pourraient également souligner la nécessité de respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie et condamner les frappes aériennes sionistes qui se poursuivent dans le pays.
