La police espagnole a réussi à démanteler une bande criminelle spécialisée dans le trafic de drogue à partir du Maroc, en arrêtant six criminels, en plus de sept autres interpellés en mai dernier, indique le journal espagnol El Faro de Ceuta. Selon le même média, la police nationale espagnole, appuyée par les Mossos d'Esquadra, une brigade de police de la région de Catalogne, a réussi à interpeller treize membres d'un gang marocain spécialisé dans le trafic de drogue et qui avait, au mois de mai dernier, déchargé quatre tonnes de haschisch à l'Ametlla de Mar (Tarragone-en Catalogne) en provenance du Maroc. "Les arrestations ont eu lieu le 21 janvier à Alicante, où cinq hommes et une femme ont été arrêtés dans le cadre de l'enquête relative à l'affaire du déchargement des quatre tonnes de drogues dans une baie (non loin) du port Olivet à l'Ametlla de Mar en mai 2024", précise le journal. Au mois de mai dernier, la police avait réussi à arrêter sept membres du même gang. En arrivant sur le lieu du déchargement, la police avait trouvé une embarcation de 15 mètres dotée de trois moteurs et, non loin, sur la plage, une camionnette et plusieurs paquets posés sur le sable. Les policiers ont réussi à arrêter les sept individus alors qu'ils tentaient de prendre la fuite. Les agents de police ont découvert, dans l'embarcation, un pistolet et des munitions, signale le média espagnol. "Après des mois d'enquête, la police a identifié six autres personnes, installées dans la province d'Alicante et qui seraient directement liées au débarquement de l'Ametlla", poursuit le journal qui indique que la police a procédé à leur arrestation. "Les agents (de police) ont perquisitionné le domicile du chef du groupe criminel dans la ville de Muro de Alcoy (Alicante), où ils ont saisi de petites quantités de haschisch", ajoute le journal. "Les six prévenus, âgés de 25 à 40 ans, sont accusés de délits contre la santé publique et d'appartenance à un groupe criminel. (Ils) ont été transférés au siège de la police à Tortosa (Tarragone)", informe le journal qui constate que la plupart des personnes impliquées dans cette affaire avaient déjà un casier judiciaire.
