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Le documentaire sur la chanteuse sahraouie "Mariem Hassan" témoigne de la résilience des Sahraouis par la culture
Publié dans Algérie Presse Service le 28 - 01 - 2025

Projeté au grand festival international du film documentaire, Fipadoc 2025, le documentaire "Mariem Hassan, pour un Sahara libre" témoigne de la résilience des Sahraouis par la culture, affirme à un média français Mohamed Salem Werad, l'un des quatre réalisateurs du collectif qui a consacré dix années à réaliser ce film.
Le but principal de ce documentaire est de "raconter l'histoire de Mariem Hassan et, à travers elle, l'histoire du peuple Sahraoui et sa lutte pour un Sahara occidental libre et indépendant", a-t-il déclaré.
Chanteuse sahraouie légendaire, Mariem Hassan a vécu les tragédies de l'occupation du Sahara occidental dans sa propre famille. Et jusqu'à sa mort dans les camps de réfugiés sahraouis en 2015, elle a chanté contre la colonisation, l'occupation, la guerre, le déplacement des populations ou le mur de la honte de 2.700 kilomètres, érigé par le Maroc.
"Nous avons un slogan : « La culture et la musique au service de la libération », parce que, pendant la période coloniale espagnole (...) il n'y avait qu'une poignée de personnes qui savaient lire ou écrire. C'était donc une nation avec beaucoup d'analphabètes et une culture orale. Le seul moyen de faire passer le message était la poésie, les chansons, l'enseignement oral. C'est la musique qui communiquait avec les gens, touchait leur cœur et renforçait leurs convictions quant à la nécessité de se défendre et de lutter pour la liberté de leur pays", a-t-il expliqué.
Selon Mohamed Salem Werad, les Sahraouis doivent "beaucoup à la musique et aux artistes, en particulier à Mariem Hassan et beaucoup d'autres grands artistes qui ont consacré leur vie, élevé le moral, éduqué et motivé le peuple à poursuivre la lutte pour un Sahara occidental libre et indépendant".
Evoquant l'héritage de Mariem Hassan, le réalisateur du documentaire souligne la nécessité d'en prendre le soin et de le perpétuer.
"Nous devons poursuivre la lutte pour elle, pour la génération précédente et pour la génération à venir, afin de ne pas vivre les mêmes souffrances que Mariem Hassan et les générations précédentes de Sahraouis : l'occupation, l'exil, les mauvais traitements, les meurtres, les emprisonnements, mais de construire un Etat qui mérite leurs sacrifices", a-t-il soutenu, relevant que "Mariem Hassan et beaucoup d'autres sont morts avec la conviction que, un jour, le Sahara occidental sera libre".
Le réalisateur du documentaire déplore, dans ce contexte, les "barrières qui empêchent les chanteurs sahraouis d'être reconnus ou connus à l'extérieur".
"Nous avons passé quarante ans sans électricité et sans aucun autre moyen de développement. Nous étions limités et il était donc impossible que nos voix et nos musiciens soient entendus à l'extérieur. Bien sûr, ce n'est pas l'intérêt de l'Espagne, de la France ou d'autres pays d'avoir des artistes sahraouis et de parler de ces artistes à l'intérieur de leur pays. Car cela conduirait à une discussion sur leur implication et leur soutien inconditionnel à l'occupation marocaine", a-t-il regretté.
Il a rappelé, à ce titre, que le Sahara occidental demeure la dernière colonie en Afrique, parce que des superpuissances "ont décidé de fournir au Maroc le soutien dont il a besoin pour maintenir l'occupation militaire du Sahara occidental et pour continuer à exploiter ses riches ressources naturelles et ses réserves et bien sûr pour fournir des services à ces puissances".
"Le Maroc est un Etat qui est prêt à faire le sale boulot pour les pays occidentaux. Par conséquent, ils sont également prêts à fermer les yeux sur ses violations et l'occupation du Sahara...", a-t-il conclu.


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