L'Association de la Jeunesse Sahraouie de France apporte son "soutien absolu et inconditionnel" à la militante française des droits de l'homme Claude Mangin qui a entamé le 30 mars une marche d'Ivry (France) jusqu'à Kenitra (Maroc) pour réclamer la liberté des prisonniers politiques sahraouis. L'Association annonce son "soutien absolu et inconditionnel à la militante française Claude Mangin, épouse du prisonnier politique sahraoui du groupe +Gdeim Izik+, Naâma Asfari, qui a lancé la +Marche de la Liberté+", indique-t-elle dans un communiqué", soulignant que celle-ci est "empêchée de lui rendre visite depuis 2015, alors qu'il est arbitrairement détenu dans la prison de Kenitra au Maroc". Saluant une "initiative exemplaire et inspirante", l'Association de la Jeunesse Sahraouie de France appelle "toutes les composantes du peuple sahraoui à s'unir autour d'elle et à lui apporter tout le soutien possible, en témoignage de fidélité envers les prisonniers politiques détenus dans les geôles de l'occupation marocaine". "Nous affirmons également que nous accompagnerons la +Marche de la Liberté+ durant toutes ses étapes et que nous lui fournirons tout le soutien et l'assistance possibles, convaincus de la justesse de la cause sahraouie et de la nécessité de poursuivre la lutte jusqu'à la victoire", ajoute l'association. L'association précise, cette "initiative courageuse" vise à "jeter la lumière sur la souffrance des prisonniers politiques sahraouis et à faire entendre leur voix à travers le monde". S'adressant aux prisonniers politiques sahraouis, elle affirme que "la victoire est inévitable et le soleil de la liberté brillera bientôt sur (la) patrie". Soutenue par l'Association des amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARASD), cette marche lancée le 30 mars vise à réclamer la libération des prisonniers politiques sahraouis, exiger le respect du droit de visite de Claude Mangin à son mari Naâma Asfari, emprisonné à Kenitra, et renouveler l'intérêt pour la cause sahraouie. Elle a aussi pour objectif de mobiliser les réseaux associatifs, politiques et culturels sur le trajet, consolider les liens associatifs franco-hispano-sahraouis et appeler au respect du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Lors de ce périple baptisé "Marche pour la liberté", Claude Mangin va traverser la France et l'Espagne pour faire connaître la situation des prisonniers politiques sahraouis, dont son mari Naâma Asfari, condamné à 30 ans de prison en 2013. La Marche pour la liberté qui s'étalera sur un parcours de 3.000 km (à pied, en vélo, en voiture, en transports en commun), sera ponctuée d'étapes en France et en Espagne, pendant lesquelles des évènements sont organisés : Marches, tables rondes, conférences, rencontres avec les élus, cinéma, expositions, ateliers créatifs ou encore des matchs de foot des équipes de la diaspora sahraouie. Au cours de deux mois de mobilisation, la marche sera l'occasion de réitérer les appels au Maroc de "se conformer aux décisions de l'ONU sur le droit de visite de Claude et sur la libération des prisonniers sahraouis détenus arbitrairement", explique l'AARASD.
