Une manœuvre conjointe de lutte contre les feux de forêts a été organisée par la Protection civile algérienne et son homologue tunisienne, samedi à El Kef (Tunisie), dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale dans ce domaine, indique un communiqué de la Direction générale de la Protection civile. Cette manœuvre, qui s'est déroulée au lieu-dit "forêt de Safaia", dans la commune de Kef à Sakiat Sidi Youcef, à proximité de la zone frontalière, s'inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale dans ce domaine, précise la même source. Elle intervient également dans le sillage des "efforts communs visant à prévenir et à limiter les risques liés aux incendies de forêts qui constituent un défi majeur pour la préservation de l'environnement et la sécurité des populations", ajoute le communiqué, relevant que "l'objectif principal consiste à tester et à évaluer les capacités opérationnelles des équipes engagées, renforcer la coordination et l'échange d'expériences, et améliorer la réactivité ainsi que l'efficacité des interventions en cas de feux de forêts". Selon la même source, "des moyens humains et matériels conséquents ont été mobilisés à cet effet, notamment deux équipes de la Protection civile algérienne spécialisées dans la lutte contre les feux de forêts, ainsi que des dispositifs de commandement, de coordination et de communication performants". Ces exercices ont permis de "tester les capacités opérationnelles, d'optimiser les interventions conjointes et de mettre en place des procédures harmonisées de gestion des crises", a-t-on ajouté. Cette manœuvre conjointe traduit "la volonté des deux pays frères de renforcer les liens de coopération, de partager les expériences et les meilleures pratiques en matière de Protection civile, de consolider la résilience face aux catastrophes naturelles et constitue aussi un exemple concret de la mise en œuvre des engagements bilatéraux en matière de coopération dans le domaine de la Protection civile, en phase avec les orientations des hautes autorités des deux pays", conclut la même source.
