À soixante-douze heures des épreuves du Brevet de l'enseignement moyen (BEM) et du Baccalauréat de l'année 2025, les instances de la justice à Mostaganem ont brandi «l'épée de Damoclès» à tous ceux et celles qui auraient la mauvaise idée de frauder aux examens. Les personnes impliquées risquent de subir les conséquences de lourdes mesures à la hauteur du délit. En effet, en prévision des préparatifs liés aux examens officiels de fin d'année et concours professionnels, une journée d'étude et de sensibilisation s'est tenue, en fin de semaine, au niveau du CEM, à Mostaganem. Cet événement a été organisé en coordination entre la Cour de justice de Mostaganem et la direction de l'Education nationale de la wilaya. Cette rencontre a été marquée par plusieurs interventions de qualité visant à éclairer les différents acteurs du secteur éducatif sur les enjeux juridiques, éthiques et pédagogiques liés à la lutte contre la fraude et les atteintes à l'intégrité des évaluations. Le procureur de la République près le tribunal de Mostaganem a introduit les débats en présentant le cadre conceptuel et légal des infractions portant atteinte à la transparence des examens. Le président du tribunal a, quant à lui, détaillé les sanctions prévues par la législation pour ce type d'actes. La question de la protection des mineurs impliqués dans des actes de tricherie a également été abordée par la juge chargée des affaires des mineurs, qui a mis en avant le rôle du juge des enfants dans l'accompagnement et la réinsertion des jeunes en conflit avec la loi. Par ailleurs, une conseillère en orientation scolaire et professionnelle a présenté des conseils pratiques pour bien se préparer aux examens du brevet d'enseignement moyen (BEM) et du baccalauréat. La journée a réuni les directeurs d'établissements scolaires, les inspecteurs, les représentants des syndicats et de la fédération des parents d'élèves, ainsi que des cadres des forces de sécurité, des parents et des élèves.