Une experte des droits de l'homme de l'ONU a dénoncé lundi la complicité de "trop de pays" avec l'entité sioniste dans la commission de ce qu'elle a à nouveau qualifié de "génocide" à Ghaza, considérant qu'il s'agissait d'une "honte de notre époque". "Beaucoup trop de pays continuent de regarder ailleurs, de banaliser la souffrance et même d'en profiter", a déclaré à des journalistes Francesca Albanese, rapporteure des Nations unies pour la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés. "Le commerce des armes et l'engagement diplomatique (au côté de l'entité sioniste) continuent sans fléchir", a-t-elle ajouté. "Ce n'est pas seulement immoral, c'est illégal", a-t-elle souligné, exigeant que "les personnes qui ont donné l'ordre de poursuivre le commerce et les transferts d'armes (vers l'entité sioniste) soient tenues responsables".